Niklas ϟ Il n'y a pas de lumière sans ombre.

pseudo, prénom : Adrad. âge : Vingt ans.  pays : France.  avatar : Gaspard Ulliel;  inventé, scénario, prédéfini : Inventé.  crédits : Angel dust.  commentaire :   .

Le petit garçon passa en courant dans le salon, ne remarquant même pas ses parents parler avec d'autres personnes. Niklas se retourna tout en continua de courir et remarqua que la petite fille ne la poursuivait plus. « Ilse ? Ilse ? » Chuchota-t-il. Soudain, alors qu'il ne s'y attendait pas, il sentit des bras l'entourer et le soulever du sol. Il lâcha un petit cris de surprise mais très vite, il envoya un coup de pied à la jeune fille qui le laissa partir en étouffant un cris de douleur. Niklas, lui, partit en riant aux éclats. « Arrête Niklas, c'est pas drôle ! Tu me fais tout le temps mal ! » Le petit garçon se retourna.  « Mais arrête de te plaindre, on dirait un bébé ! Moi je trouve ça très drôle et comme tu es chez moi, c'est moi qui décide ! » La jeune fille n'eut pas le temps de répliquer, qu'ils entendirent la voix du père de Niklas.  « Les enfants venaient ici, on a quelque chose à vous annoncer. Voilà, avec Richard, nous avons décidé de conclure un pacte de fiançailles. Quand tu seras en âge de te marier Niklas, tu épouseras Irse. » En entendant cette nouvelle, Niklas fronça les sourcils. Il aimait beaucoup s'amuser avec Ilse certes, mais il trouvait cet enfant trop docile, trop... gentil. Déjà à l'âge de huit ans, Niklas exprimait un intérêt profond pour la rébellion et la suprématie. Il ne se passait pas une journée sans qu'il martyrise un autre enfant et déjà dans la cour de récréation, il avait su s'imposer comme un leader qui ne fallait surtout pas embêter. Pourtant, à cause de cela, Niklas n'avait plus aucune limite, même avec ses parents.  « Je ne me marierai pas avec elle, je n'en ais pas envie. De toute façon, je fais ce que je veux, tu n'as pas ton mot à dire. » Et avant qu'il ne puisse réagir, il sentit une brûlure au niveau de la joue. Son père l'avait frappé. Peut-être n'avait-il pas supporté que Niklas défie son autorité en public ou peut-être qu'il n'acceptait tout simplement pas le comportement du jeune homme. Niklas cligna des yeux plusieurs fois sans réagir, son père n'avait jamais levé la main sur lui, personne n'avait jamais osé. Et plutôt que te ressentir une grande triste, la haine prit place dans son cœur. A partir de ce moment-là, il se mise à haïr son père de tout son être.

Elle se glissa silencieuse dans la nuit. Après toutes ces années, elle connaissait le chemin par cœur. Elle connaissait les marches d'escalier qui grinçaient, elle savait exactement où marcher pour passer inaperçu. Elle s'approcha doucement de la porte et entra sans un bruit, tout était calme, seul le son d'une respiration comblait le vide. Elle s'avança vers le lit et se faufila dedans, rejoignant ainsi la seule personne pour qui elle ressentait des émotions.  « Mmhh Sybille, il est tard, demain nous faisons notre troisième rentrée à Dumstrang, laisse-moi. » La jeune femme ne comptait pas se laisser abattre et plutôt que de partir comme lui demandait son jeune frère, elle commença à déposer des baisers le long du cou de Niklas.  « Allez, ne me dis pas que tu n'as pas envie de me voir. Je sais que c'est faux. » Soudain, Niklas attrapa les poignets de sa soeur et se mit à califourchon sur elle.  « Tu es vraiment pas croyable. Tu ne me laisses jamais tranquille, une vraie diablesse. » Chuchota t-il le sourire aux lèvres. Et alors qu'il l'embrassa fougueusement, il entendit un cris venant de la porte.  « Oh mon dieu, Niklas, Sybille, que faites vous... » Chuchota Maaret avec une expression horrifiée avant de poser les yeux sur Sybille et murmura.  « Je suis sûr que tout est de ta faute... Tout a toujours été de ta faute... Votre père va être tellement en colère... Je dois lui dire... il doit savoir... Il faut vous séparer. » Et elle partit en courant comme si ces enfants n'étaient pas dans la pièce.  Sybille fut plus vive que son frère et se releva faire les cents pas dans la pièce.  « Si tout le monde l'apprend, ce sera fini... Ils ne peuvent pas nous séparer... ils ne peuvent pas nous séparer... Et alors que Niklas se contentait de regarder sa sœur, cette dernière releva la tête avec détermination.  « On va lui jeter un sort... Oubliette... Il faut qu'elle oublie tout avant de prévenir père. » Niklas se leva à son tour et prit fermement le visage de sa sœur entre ses mains, sentant sa folie monter.  « Sybille calme-toi... On ne peut pas faire, on ne peut pas jeter un sort sur nos parents tout de même... »  «  Mais réfléchis, on n'a tout à y gagner. On restera ensemble. C'est bien ce que tu veux ? » Niklas regarda un long moment sa grande soeur, pesant le pour et le contre. Finalement, le regard de sa sœur le convainquit et en l'embrassant, il ajouta.  « Tu as raison, tu as toujours raison. Je te suis. » Ces derniers mots scellèrent le destin des deux jeunes gens. Le lendemain, leur mère rejoignit leur père pour le petit déjeuner, en ayant l'étrange impression d'oublier quelque chose d'important...

Fixant la glace, Niklas bouillonnait intérieurement. Encore raté. Il jeta rageusement ce dernier au sol, dans un acte presque désespéré. Il ne faisait qu'échouer. Il entendait presque son père rire de lui.  « Tu croyais vraiment pouvoir le faire ? » Bien sûr qu'il le pouvait, il le fallait. Cela faisait plusieurs années que le jeune homme travaillait d'arrache pied pour réussir sa transformation, pour réussir au moins une chose dans sa vie. Il se rappelait très bien là fois où il avait annoncé à son père qu'il allait travailler pour devenir un animagus. Le jeune homme avait découvert ce don presque par hasard, fasciné par cette capacité et toutes les possibilités que cela pouvait lui apporter. Il s'était enfin trouvé un but dans sa vie. Pourtant, son père n'avait fait que rire de lui, renforçant involontairement cette envie de réussir. Il était vrai que depuis toujours, Niklas n'avait jamais réussi grand chose dans sa vie. Jeune homme inconscient, il se laissait presque bercé par la vie, faisant seulement le strict nécessaire pour qu'on le laisse tranquille. Son père n'avait jamais eu une haute opinion de son fils, ce dernier n'avait jamais rien réussi de ce qu'il entreprenait. Alors, quand Niklas, du haut de ses vingt-deux ans était venu, tout fier de lui de cette trouvaille, il n'avait pas été pris au sérieux. Et plus le temps passait, plus il ne pouvait s'empêcher de penser que son père avait raison. Cela faisait déjà deux ans qu'il travaillait son animagus, il n'avait jamais eu le courage de passer autant de temps sur une chose. Malgré les échecs, il n'avait rien lâché, presque pour tenir tête à son père. Il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il clochait chez lui, pas l'ombre d'une transformation n'avait eu lieu au cours de ces deux longues années. Pourtant, il le voulait tellement, il était presque obsédé par cela. Niklas avait vu en ce don un atout pour son futur dans l'illégalité. Depuis quelques années déjà, il savait qu'il souhaitait suivre les traces de son père dans le vente de baguettes sur le marché noir. L'animagus lui permettrait de fuir plus vite, de se cacher en cas de gardes royaux, de se défendre sans être reconnu. Outre sa fascination pour ce don, il avait vu en celui-ci un grand nombre d'atouts pour ses envies futurs. Poussant un soupir, Niklas décida finalement de ramasser le miroir, il en avait besoin. Il passa une main dans ses cheveux, dans la veine tentative de se calmer mais en fermant les yeux, il fut pris par un grand tourbillon d'émotions. La colère tout d'abord. La peur, la peur de n'être bon à rien. La triste de ne pas réussir son presque rêve. Soudain, Niklas ressentit tout d'abord de légers picotements dans son corps. Ces derniers se firent de plus en plus intenses et alors que le jeune homme crut sombrer dans un tourbillon infernal, il ouvrit les yeux. Le reflet que lui renvoyait le miroir lui parut presque irréel. Devant lui, se tenait un loup tout de noir vêtu. Pour se convaincre de ce qu'il voyait, il leva doucement une patte et la posa sur le miroir. Le contact froid de ce dernier finit par convaincre le jeune homme. Il était arrivé. Après toutes ces années, ces heures d'entraînement à se faire souffrir pour atteindre son but, le loup était sortit. Tant de sensations s'offraient à lui. Les odeurs, la vision, l'air sur les poils qui ornaient désormais son corps, tout n'était que délicieuses sensations. Mais rapidement, alors qu'il aurait souhaité que cela dure une vie, il ressentit le besoin de redevenir homme. Il sentait son esprit flancher sous le poids de la bête. Niklas se concentra et cette transformation fut beaucoup plus facile que la première, presque une évidence. Son corps connaissait sa forme d'origine. A quatre pattes au sol, en sueur, le jeune homme se sentit épuisé comme il ne l'avait jamais été. Il n'avait été loup que quelques secondes, mais ces quelques secondes avaient suffis pour le rendre accro. Heureux, fier de lui, un sourire se dessina sur ses lèvres. Demain il recommencerait, ainsi que le sur-lendemain, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'animagus ne soit plus un effort mais une transformation naturelle.

La jeune sang-pur regarda Nadeshda avec mépris, elle avait échoué. La jeune Lindgren, Vendeuse d'esclave, avait récupéré Nadeshda il y avait de cela quelques semaines à un autre sang-pur qui ne voulait plus entendre parler de cette esclave. La Lindgren avait vu en Nadeshda un défi, un challenge à surmonter afin de montrer aux yeux de tous que personne ne pouvait lui résister. Elle avait donc emmené Nadeshda dans son magasin afin de la discipliner. Elle avait tout d'abord employé la manière douce, en lui faisant comprendre qu'elle serait bien traitée si elle écoutait, qu'elle n'aurait rien à craindre mais Nadeshda n'en avait fait qu'à sa tête. Elle avait refusé de se soumettre et avait mis la sang-pur dans tous ses états, alors, la noble avait décidé de passer à la manière forte, espérant dompter la sang-mêlée mais malheureusement pour elle, tout avait échoué. Elle voyait en Nadeshda son échec et avait donc décidé de l'éliminer afin de ne plus y penser. « Je t'ai laissé une chance Nadeshda. Tu aurais pu vivre... « normalement » mais tu n'as pas écouté. Tu trouves cela intelligent ? De te rebeller ? Tout ce que tu as gagné c'est la mort. » Tout au fond d'elle, Nadeshda savait que la sang-pur avait raison, elle l'avait toujours su  mais n'avait jamais réussi à se contrôler. A vingt-cinq ans, elle avait déjà connu onze maîtres, bien plus que la plupart des esclaves et elle ne devait sa vie qu'à l'obsession de ses maîtres d'avoir toujours plus d'argent en la revendant. Personne n'avait réussi à la faire plier et qu'avait-elle gagnée ? La mort, l'humiliation et la rancoeur. Toutes ces années, Nadeshda avait nourri une haine envers les sang-purs, oubliant tout autre sentiment comme l'amour ou la joie. Elle s'était détruite toute seule en voulant détruire les sorciers. « Bien, il est temps. » La sang-pur pointa sa baguette sur Nadeshda et entrouvrit les lèvres. « Attend ! » Nadeshda tourna la tête vers la porte et vu la silhouette d'un jeune homme. « Monsieur Kanerva... Que me vaut ce plaisir ? » Le jeune homme s'avança. « J'ai entendu dire que tu avais une esclave qui te poser quelques soucis... Que tu n'arrivais pas à l'apprivoiser... » La jeune femme se sentit quelque peu vexée par cette réflexion et répondit avec hâte. « C'est un cas désespéré, une idiote qui a choisi la mort plutôt que la vie. » Niklas se rapprocha de l'esclave et commença à lui tourner autour afin de l'évaluer, de la jauger. Nadeshda ne baissa pas le regard et scruta elle aussi le jeune homme. Ce n'était qu'un grand enfant, un garçon à peine sortie de l'âge ingrat. Il se tenait droit, imposant une certaine prestance. « Très bien, je te la prends, voyons voir si je suis plus doué que toi. »  Dit-il avait un sourire narquois. « Tu perds ton temps.. Mais puisque tu y tiens prends-là, de toute façon j'allais la tuer... N'hésite pas à la ramener si elle te cause trop de problèmes. » Niklas fit signe à Nadeshda de le suivre et ils partirent ensemble. Un nouveau défi s'ouvrait à lui.

Félicitations, tu viens d'être validé Tu fais désormais officiellement partie des membres du forum. Avant toute chose, laisse moi te dire quelques mots sur ta fiche : Ah j'adore ce petit Niklas. Son histoire est superbe, puis sa personnalité me plait bien. (Premier Kanerva à être validé en plus ) Je te valide. . Maintenant que tu as un joli rang et une couleur sur ton pseudo (si c'est pas la classe ), tu dois remplir les registres pour y inscrire ton personnage. Il faudra tout d'abord vérifier que ton avatar est bel et bien inscrit dans le bottin. Si ce n'est pas le cas, n'hésite pas à contacter un membre du staff qui l'ajoutera le plus vite possible. C'est la même chose si ton personnage a un don. Il est toujours préférable de vérifier que ta place est bien réservée dans l'annexe des mutations magiques. Ensuite, comme tu dois sûrement t'en douter, tu devras recenser ton personnage dans les différents registres du forum. Si ton personnage étudie à Durmstrang, il faudra le signaler dans le registre des élèves. N'oublie pas de recenser son ordre s'il en fait partie. Tu devras aussi veiller à recenser ton patronus afin d'éviter qu'il ne soit pris. Si ton personnage exerce une profession ou qu'il est en stage dans la capitale, n'oublie pas de poster dans le registre des métiers. Et voilà, tu as terminé ! Tu peux désormais aller créer un scénario ou encore un lien préféfini. Tu peux aussi poster une fiche de liens et en demander aux autres membres. Pour finir, n'hésite pas à flooder Nous te souhaitons un très bon jeu sur le forum N'hésite pas à contacter l'équipe administrative si besoin