maison de skadi Hiboux : 67 Avatar : sophie turner. Double Compte : aucun. Crédits : avatar : jade, code : endlesslove Âge : vingt-trois ans. Nature du sang : le sang pur mêlé par celui de la mère, cette abomination emprisonnée dans ses veines. Statut civil : le coeur seul, le corps accompagné, parfois, sans que jamais elle ne s'abandonne. actuellement en couple avec Mikhail Azarov, énigmatique relation qui se joue dans l'ombre. Patronus : le caracal au regard aiguisé, tardivement apparu dans les gerbes argentées. Amortentia : l'odeur électrique d'un soir d'orage, des gouttes de pluie s'écrasant dans l'herbe, assortie des notes poussiéreuses coincées entre deux pages d'un livre. ses premiers pas à l'air libre dépourvus de ses chaînes. | Sujet: (M/LIBRE) shadows settle on the place that you left. Lun 29 Fév - 17:35 | |
| onisim 'Cause most of our feelings, they are dead and they are gone. carte de sorcier nom, prénoms : le nom de famille est libre, son prénom de naissance est Onisim, à savoir que l'identité qu'il emploie depuis cinq ans est montée de toute pièce donc le pseudonyme est totalement libre. âge : entre vingt-cinq et vingt-sept ans. date, lieu de naissance : Norvège, la date est au choix, le lieu exact également. origines : au choix. nature du sang : père de sang-pur, mère de sang-mêlé, ne laissant dans ses veines que l'opprobre carmin, la malédiction de toute une vie. statut civil : électron libre, célibataire. profession : les chaînes d'esclave arrachées depuis près de sept années, la fuite vers la Russie, il travaille désormais dans l'ombre, pour un marché noir par exemple, comme homme de main, chasseur de prime, ce ne sont que quelques idées mais le métier reste libre. don : selon vos envies, votre inspiration. baguette : au choix. patronus : au choix. epouvantard : au choix. amortentia : au choix. groupe : empty chairs at empty tables. avatars proposés : jack o'connell, dane dehaan, deux visages qui colleraient bien au personnage mais n'hésitez pas à en proposer d'autre. |
salveo maleficia. — Le père a trahi son sang, le mêlant à une impure, rompant des fiançailles finement organisées par sa famille pour s'installer avec elle. Renié par les siens, l'homme n'abandonna jamais celle qu'il avait épousée dans le secret, ni l'enfant qu'elle portait, refusant que son fils ne soit donné en pâture aux bourgeois, asservi et maltraîté. L'enfance fut donc normale, apprenant les rudiments d'une magie qui était censée lui être interdite, s'exerçant au piano sous l'enseignement attentif de son paternel, oubliant parfois à quels dangers son sang pouvait l'exposer. Pourtant, la rumeur des murmures continuait à entourer chacune de ses sorties, les insultes proférées à son égard, envers sa mère. Les menaces familiales frappant son père, le sommant de revenir à la raison, ou d'en subir les conséquences. Maison conservatrice refusant l'affront de compter un impur dans leur descendance, salissant leur nom, les jetant dans la boue tous autant qu'ils l'étaient. — Pour ce qui est de la suite, je vous laisse le choix entre deux options. Soit le père a effectivement fini par céder à la pression familiale, abandonnant Onisim et sa mère, soit il est décédé. Le background d'Onisim n'étant pas le même en fonction de l'évolution choisie, je préfère vous laisser carte blanche. L'issue chronologique demeurant la même : adolescent, sans son père pour veiller sur eux, imposer le respect par son patronyme, Onisim n'était plus rien d'autre qu'un sang-mêlé, comme sa génitrice. Voués à l'esclavage, à servir les hautes sphères, à lui faire oublier cette vie qu'il avait effleuré, cette vie qui ne serait jamais plus sienne. — Séparé de sa mère, acheté par une famille Norvégienne qui reçut une compensation financière en l'échange de leur silence en ce qui concernait sa véritable identité, pour faire oublier cette tache encrassant l'arbre généalogique, sa vie d'esclave commençait, inévitable, mais demeurant inacceptable. Seul esclave masculin de la demeure, Onisim n'était pas ménagé par le Maître, celui-ci cessant de s'acharner sur lui uniquement grâce à la présence d'une autre esclave, métamorphomage captivant son attention, laissant quelques temps morts au garçon. Onisim qui ne parlait pas, jamais, bouillonnant intérieurement, chaque mot coincé dans sa gorge menaçant de tout ravager autour de lui. (la manière dont Onisim a vécu ces cinq années d'esclavage est laissée libre, ses véritables ressentis, sa relation avec le Maître et son épouse. il faut juste savoir qu'il mijotait sa fuite et refusait de passer sa vie à servir, le feu de la révolte ayant commencé à gronder très tôt en son sein.) — Cinq années à tenir, à laisser la colère s'intensifier derrière ses côtes. Jusqu'à ce que tout ne dérape. Que les mots recommencent à sortir, à libérer le feu qui le cramait de l'intérieur depuis bien trop longtemps. Que le Maître ne dépasse les limites, qu'Onisim ne perde le contrôle, qu'il ne se retrouve avec son cadavre à ses pieds et son sang sur les mains. Ce n'était pas cher payé, sans doute, sûrement qu'il aurait mérité davantage de souffrances, et non de s'éteindre brutalement. Mais tout était allé très vite, et en un battement de cils Onisim se retrouvait sur la route, à fuir le plus loin possible, quittant la Norvège après avoir été caché quelques temps par d'anciens amis de ses parents. - le passage de la mort du maître est décrit dans ma fiche, du point de vue de Sonnie, ici:
Elle les entend encore, ces prénoms qui imprègnent ses lèvres, ces êtres qu'il réclame. La nuit, le jour. Elle les entendra probablement toujours, inlassablement, où qu'elle se trouve. Sa mort n'y changera rien. Plus maintenant. Il a réussi. Ses mains tremblent, ses bras tremblent, tout son corps s'agite et lui fait mal. Il le lui a dit, avant de s'éteindre. Malgré tous ses efforts, il a réussi. Le pied d'Onisim envoie voler la baguette du sorcier, l'éloignant de l'enchevêtrement des cadavres. Ses yeux à elle se perdent, notent le teint cadavérique de sa mère, ne s'y attardent pas. Elle ne pouvait pourtant pas s'en détacher, une dizaine de minutes plus tôt, en la découvrant là, inerte sur le sol, le Maître penché au dessus de sa carcasse inanimée. Elle ne saura jamais si c'est lui qui a porté le coup de grâce, mais l'issue reste la même. Il a laissé la maladie l'emporter, lui a refusé les soins nécessaires. Trop coûteux. Inutiles, pour une impure d'esclave. Elle n'a aucune peine à imaginer ces mots claquer sous sa langue de serpent. Alors, quelque part, c'est lui qui l'a tuée. C'est ce qu'elle s'est dit, alors que ses traits se décomposaient. Ce qu'elle avait envie de lui hurler, alors qu'il se relevait, passait une main dans ses cheveux comme à son habitude. Une main à la fausse douceur, s'accrochant de plus en plus fort, glissant sur son épaule en y marquant son emprise. Des condoléances. Des condoléances susurées à son oreille. Elle aurait dû les accepter. Après tant d'années, il n'avait sûrement rien attendu d'autre de sa part. Pas après tout ce qu'elle s'était pliée à faire pour lui, témoignages d'une dévotion des plus totales, sans doute. Difficile de s'imaginer qu'il demeurait un semblant d'impulsion spontanée, derrière ces traits marmoréens. Le visage de Sunniva qui ne s'aminait plus que pour lui, pour se transformer à sa guise. Difficile de s'imaginer qu'il avait pu échouer. Réalisation impossible, alors qu'elle lui dérobait sa baguette, la plantant férocement sous son menton, à lui en transpercer la chair. Elle avait dans la tête ces sortilèges si souvent entendus, reçus. Oh, ça, elle ne manquait pas d'imagination à ce propos. Elle savait ce qui faisait mal, très mal, le plus mal. De tous, pourtant, aucun ne valait la douleur de l'échec qu'elle décelait dans ses yeux, en la voyant se retourner contre lui. Jubilation et fureur nouaient ses veines, en vociférant les formules, enchaînement de sorts, enchaînement d'étincelles inutiles griffant le visage du Maître. Yegor. Yegor le bourreau. Le sexagénaire qui s'effondre, mais non de son fait, elle qui a pourtant fantasmé sa mort depuis près d'une décennie. A peine quelques minutes, et les souvenirs tendent déjà à s'estomper. Onisim l'a tué, c'est tout ce qu'elle sait. La nuque rompue, d'un coup brutal, sans artifice, sans long combat. Si rapidement que la rouquine peinera plus tard à se repasser le fil de ce souvenir, ne se rappelant que des mains de Yegor la repoussant, du corps du maître soudainement abattu, d'Onisim lui apparaissant. Elle, on la retrouvera à côté de sa mère, à côté de Yegor, assommée, innocente, la docile esclave s'ajoutant à la liste des victimes d'Onisim. Les excuses du jeune homme plein les oreilles, l'empreinte de ses lèvres sur sa tempe, ce dernier souvenir de lui avant le trou noir, avant qu'il ne la frappe et qu'elle ne s'effondre, avant qu'il ne prenne la fuite pour disparaître à jamais. Et on la jettera à la rue, sans plus de cérémonie. Si elle est chanceuse. — Diverses théories ont circulé quant à ce qui s'est réellement passé. Onisim a été le principal suspect, le contraignant à quitter le pays, à se faire oublier durant plusieurs années, terminant en Russie. (ce qu'il a vécu durant sa fuite est libre). D'autres songeaient qu'il s'agissait de la mère qui serait intervenue après que le Maître n'ait assommé Sonnie, les conduisant à s'entretuer. L'affaire n'a jamais été résolue. Onisim a rejoint les rangs de la Résistance, changé d'identité à plusieurs reprises. Je vous laisse carte blanche à propos de son évolution. (FT. SONNIE KOSKINEN) - un passage de ma fiche à lire, qui englobe l'évolution du lien:
Dernière acquisition du Maître, le garçon aux hippogriffes, l'impur s'occupant des créatures de la famille, des plantations de Madame. Le virtuose aux doigts d'or qui volent sur le piano. Les lèvres scellées qui ne s'ouvrent jamais, par ordre du Maître. Qui n'a nul droit de s'adresser à elle, la jeune esclave, qui du haut de ses onze ans se contente de l'observer. Par deux fois, quelques mots échappent à la belle, corrigés par le Maître dans la journée. Doloris chanté à ses oreilles, son corps se disloquant dans une danse macabre, la musique qui continue à bourdonner dans sa tête, le point d'ancrage qui la maintient éveillée. Continuant à frôler Onisim, à déambuler sur ses pas, tentée de l'atteindre, elle s'y accroche. L'interdiction du Maître pour motivation ultime. Les cris s'élevant de la cave résonnent dans les oreilles d'Onisim, lui qui sait pertinemment qu'ils ne peuvent appartenir qu'à la gamine. La gamine paumée dans son sillage, bousculée de temps à autre par inadvertance, cette curiosité évoluant dans la même demeure que lui sans qu'il ne puisse lui parler, lui demander. Qui es-tu ? Les alliés muets, qui s'effleurent, se cherchent alors que les mois s'envolent. Comme une promesse tissée sur le fil invisible de leur regard, de leurs yeux qui ne se détachent pas, même quand les coups pleuvent, que les sorts frappent. Onisim qui rêve de s'enfuir, de quitter ces lieux qui l'opriment. Cinq années. Cinq années d'esclavage. De soumission. D'humiliation. Seize pour elle. La poupée du Maître, qu'il voit changer de visages, de comportements, se métamorphosant sous les ordres et les menaces. L'adolescente qui incarne tous les âges, avant de s'effondrer, à bout de force. Une fois il se hisse contre l'homme, le somme d'arrêter, gueule qu'il va finir par la tuer. Une soirée passée dans la cave du Manoir, où les sangs se mêlent et s'emmêlent, où le carmin ne fait plus qu'un entre leurs corps décharnés. La rage gronde au fond des tripes de Sunniva, les pulsations erratiques injectent la fureur dans ses veines, dégèlent le myocarde. Et les flammes se raniment derrière les côtes. Et elle s'embrase pour Onisim.
Onisim et Sonnie ont donc vécu ensemble durant cinq années, en tant qu'esclaves, avec l'interdiction formelle de communiquer entre eux. Pourtant, ils s'intriguaient, se contentaient de s'observer, d'échanger des regards qui valaient mille mots. Sonnie retrouvait sa véritable identité dans les yeux d'Onisim, après les transformations dictées par le Maître, sa présence l'a aidée à ne pas se perdre au fil des années, à ne pas s'oublier totalement. C'était la première fois que quelqu'un s'interposait entre le Maître et elle, également, chose que sa propre mère ne faisait pas. La première fois que quelqu'un se trouvait avec elle durant les heures sombres, les rendant plus supportables, lorsque les coups tombaient sur leurs carcasses avant de les laisser pour morts dans la cave. Lorsque Onisim a tué leur Maître, cela faisait déjà plus d'un an qu'il songeait à la fuite. Tout un plan s'était dessiné dans sa tête, et seule Sonnie le retenait encore au Manoir. Il était prêt à vivre avec la menace de se voir retrouvé, de risquer sa vie pour la vivre libre, mais ne voulait pas l'entraîner dans sa potentielle chute. Tuer le Maître ne faisait pas forcément partie de ses plans, c'est quelque chose qu'il n'a pas contrôlé en le voyant s'en prendre à Sonnie, en voyant la mère de la rousse morte à leurs pieds. En le tuant, il n'a pas réfléchi à la suite, c'était une impulsion, un manque de contrôle. Il a ensuite murmuré ses adieux, assommé Sonnie pour s'enfuir, pour qu'elle soit inocentée, prêt à porter le blâme pour tout ce qui avait pu se passer. Il pensait la sauver, mais elle lui en a voulu dès le moment où elle s'est réveillée. Elle aurait voulu fuir avec lui, qu'il l'emmène, certainement pas qu'il cherche à la préserver en la laissant dans son sillage, elle ne l'a d'ailleurs pas compris et elle ne l'a jamais digéré. Elle tenait réellement à lui, ça la consumait toute entière, le perdre a brisé son coeur, mine de rien. informations supplémentaires :bonjour, bonsoir, tout d'abord merci mille fois pour l'intérêt porté au scénario. Par rapport à l'histoire d'Onisim, vous avez carte blanche pour tous les champs laissés au choix, pour son background familial (ce qu'il a vécu avant de devenir esclave, etc, c'est vraiment très négociable donc n'hésitez pas si vous avez d'autres idées), son évolution depuis son arrivée en Russie, etc. Vous pouvez vous l'approprier à votre guise, les grandes lignes sont données et les points à respecter sont décrits ci-dessus. En ce qui concerne l' avatar, j'aime beaucoup Jack pour ce rôle mais il est très largement négociable (avec Dane, entre autre, sous réserve de disponibilité au moment de l'inscription, mais n'étant pas la meilleure en ce qui concerne les propositions d'avatars vous pouvez bien entendu m'en proposer d'autres.) L'essentiel étant qu'il vous plaise, pour moi le principal reste le lien alors, j'serai pas vraiment chiante à ce niveau. Le pseudo est totalement libre, vous pouvez très bien décider de conserver Onisim dans le pseudo tout en sachant qu'il se présentera sous une autre identité (et ce depuis cinq ans), mais que les membres de la Résistance sont au courant de sa véritable identité. Je vous laisse le choix de sa nouvelle identité. Le lien est évolutif. Ils ne se sont pas vus depuis le meurtre du Maître et le départ précipité d'Onisim, et se retrouvent désormais dans les rangs de la Résistance. Sonnie l'y a déjà vu, n'a pu assumer de lui parler et s'est donc adressée à lui sous un autre visage. Onisim quant à lui l'imagine toujours en Norvège, il n'a jamais réussi à savoir ce qu'elle était devenue, espérant qu'elle avait pu être sauvée et se défaire de ses chaînes. C'était un lien très fort à l'époque où ils étaient esclaves, ils tenaient grâce à l'autre et se sont accrochés l'un à l'autre avec ténacité. Il n'y avait pas été question de relation amoureuse, mais de sentiments en revanche, évidemment. Un attachement construit au fil des années, dans la douleur, quelque chose d'indélébile, qui va forcément leur revenir en pleine gueule en se retrouvant, même si beaucoup de choses ont changé. Onisim est également celui qui la rattache le plus à sa forme originelle, à son visage qu'elle peine parfois à reconnaître. Un point de repère. Je ne préfère pas orienter la direction que pourra prendre ce lien, mais la construire en rp, au feeling, je trouve que c'est plus intéressant, en tout cas cela promet des rps intenses. ZORN UND WUT copyrights 2016 zorn und wut - none copies authorized |
|