membre du mois Hiboux : 920 Avatar : jenna-louise coleman Double Compte : la poupée métissée en provenance d'égypte (kahina). Crédits : timeless (av) ; moi-même (signa) ; tumblr (gifs) ; brynhildr (bannières) Âge : vingt-trois années qu'elle écume la froideur de l'empire Nature du sang : la pureté coule dans ses veines, la fierté de la princesse de glace transperce son regard Statut civil : le temps l'a rapproché de sa sentence, les prétendants se bousculent pour lui passer l'anneau au doigt, mais aucun n'a su gagner le coeur de la poupée Patronus : l'un des sorts qui lui a causé le plus de tords, mais elle a fini par arracher un filament argenté à sa baguette, prenant la forme d'un serpent Amortentia : une effluve subtile de bois de santal mélangée à une pointe de vanille. une odeur qui lui est familière, mais la poupée veut oublier, l'oublier et se concentrer. | Sujet: born to die (w/hedda) Dim 28 Fév - 2:28 | |
| on peut détester sans haine sofiya observe ce qui l'entoure. elle admire la beauté de la nature alors qu'il fait encore jour. on croit souvent l'enfant dénué de palpitant. mais la poupée ne fait que se cacher, se protéger. la gamine s'émerveille devant les ornements de la nature. elle aime s'abandonner à des promenades alors que la fraîcheur de l'hiver éveille ses sens. sofiya est une fille du froid, une princesse des glaces, une gamine lorsque le premier flocon s'écrase sur le sol. gracieusement, la sorcière s'avance dans le silence. elle laisse des marques dans la poudreuse. sofiya, la mystérieuse. un paradoxe sans finalité, sans destinée. emmitouflée dans sa cape de fourrure, la vipère rampe le long du palais royal. et elle se met à rêver la gamine. elle se voit déjà au château sofia. mais ses pensées furent coupées. et la poupée était agacée. maître nikolaï vous recevra bientôt mademoiselle vasara. vous pouvez entrer vous réchauffer si vous le désirez. elle était outrée, choquée, offensée qu'un mêlé ose s'adresser à elle de la sorte. elle sort son bois de rosier la poupée. et elle pointe sa baguette contre la gorge de l'asservi. elle l'enfonce un peu plus. elle aimerait le faire saigner, mais tuer un esclave de la famille royale n'est pas une bonne idée. la prochaine fois, tu t'adresseras à moi de la manière dont on doit s'adresser à une sorcière de mon rang, vermine. et elle lui fait signe de s'en aller. le prisonnier ne se fait pas prier. sofiya range sa baguette dans sa robe. elle n'a pas envie de rentrer. elle préfère admirer, respirer, marcher. elle a des informations à divulguer la poupée. sa mission à peine commencée. mais sofiya ne chôme pas. andreï lui a murmuré quelques informations. et la princesse profite d'être au palais pour son stage. arpentant les allées enneigées, la poupée sourit en pensant à tout ce qu'elle a accompli. et elle se prend de nouveau à rêver. une place de choix, bras droit du tsar ou de son successeur. sofiya n'en a que faire. l'important ça n'est pas la personne que l'on sert, mais la cause. la princesse caresse la verdure enneigé. et puis elle baisse sa capuche pour profiter des flocons qui tombent sur sa chevelure foncée. elle aimerait bien danser la poupée. tournoyer au gré du vent glacial. mais la princesse n'a pas le droit de s'amuser. elle n'a pas été élevée pour se trémousser. sofiya ferme ses paupières le temps d'un instant. et le froid polaire lui glace ses artères. mais la princesse se sent vivre sous la neige. loin d'elle l'envie de retrouver les beaux jours ensoleillés. l'instant de liberté est de courte durée. elle préfère se censurer la poupée. alors elle replace sa capuche. elle s'apprête à prendre la direction de la corruption lorsque ses iris noisettes se posent sur hedda. une mêlé au service de yagor bytchkov en personne. une subordonnée que sofiya n'apprécie pas. elle respire la fausseté. et la poupée est experte en la matière. elle avance d'un pas décidé. hedda, quelle surprise. pas vraiment. mais sofiya a enfilé son masque. elle veut s'assurer, vérifier que la mêlé n'est pas une insurgée. on ne t'a donc rien appris à la cour des bytchkov ? on se courbe devant la pureté. la vérité c'est que la poupée ne lui a pas donné le temps de s'exécuter. mais elle aime contrôler.
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maison de sigyn Hiboux : 404 Avatar : poppy drayton. Crédits : redwyne aka ivana la blg (avatar) & (gif de profil), brynhildr aka inka le kk (bannière). Âge : vingt-trois années, années qui ne lui appartiennent pas, plus. Nature du sang : un sang impur, un sang rejeté. il est mêlé, il est rouge et il lui est indispensable. hedda le hait, persuadée qu'il s'agit de la raison de sa condition. Statut civil : célibataire, fidèle à yador pour toujours et à jamais. infiniment sienne, désespérément seule. Patronus : un cygne, il est blanc et majestueux, aussi pur qu'hedda. Amortentia : une odeur de rhum mélangée à celle du bois, le parfum de yagor enivre ses narines. | Sujet: Re: born to die (w/hedda) Dim 28 Fév - 12:43 | |
| on peut détester sans haine Ses mains étaient abîmées, son visage tiré, ses pensées souillées. Un soupir s'extirpe de ses lèvres rosées, un soupir parmi tant d'autres. Un soupir illustrant son exaspération et son envie d'affranchissement. Elle en avait marre, Hedda, marre de vivre comme tel. Mais elle restait silencieuse comme à son habitude et se contentait d'hocher la tête en signe d'approbation et de soumission. Les couloirs sont frais, presque froids, traduisant l'ambiance glaciale se déversant dans chaque parcelle de la demeure. Trahissant les secrets qui se cachent derrière les murs de pierres. Tortures, abus moraux, Hedda fait parfois semblant de ne rien entendre des cris déchirant qui semblent s'extirper des murs. Se fondant dans une bulle personnelle, une bulle que personne n'arrive à percer, isolée du monde extérieur. Elle avance, ses pas résonnant, faisant écho dans les couloirs, des échos qui viennent violemment s'écraser contre les parois de la demeure. Ses iris ses déposent sur une silhouette qui ne lui est pas inconnue; un autre esclave, un autre sang-mêlé, une autre âme détruite tout comme la sienne. Un hochement de tête suffit pour le saluer; se contentant du regard exprimant toute trace de tristesse et sa peau illustrant sa fureur sous des bleus encore colorés. Le regard d'Hedda se baisse sur ses propres pas et ses doigts frêles viennent caresser la peau de son avant bas. Sa peau lisse, livide, vide de toute marque. Une pointe de culpabilité vient s'en prendre à son estomac, le serrant un peu plus à chaque minute qui défile. Chanceuse, jamais Hedda n'aurait pensé se qualifier comme telle. Et pourtant c'était ce qu'elle était; une âme hasardeuse parmi les âmes en peine. Mais ses espoirs s'effacent au rythme où le temps défile sous ses yeux. Parce que dans toute joie on trouve du malheur, dans toute réjouissance on trouve de la peine et dans toute consolation on trouve une fatalité frappante. Dans le cas de la gamine; c'est une promesse envers son maître, son tout. Une promesse d'éternité et de sujétion absolue. Une délivrance inexistante, un affranchissement chimérique. Un soupir, un nouveau. Hedda bat des cils comme si cela pouvait faire disparaître ses pensées étouffantes. Puis elle a l'impression d'étouffer la gamine, elle a l'impression de suffoquer sous le poids de la cette liberté utopique et de la réalité qui semblent s'écraser sur elle. Son pas s'accélère, frôlant la course. L'air se fait plus frais, une légère brise soulève ses cheveux bruns au fur et à mesure où elle s'approche de la sortie, de ce qui ressemble le plus à la liberté pour l'esclave. « hedda, quelle surprise. » elle sursaute la gamine, et sent son coeur se serrer dans sa poitrine quand les mots lui parviennent. Ses iris se déposent sur un visage qu'elle ne connaît trop bien. Il fait frais, beaucoup plus frais qu'il y a quelques minutes, Hedda s'en l'air caresser sa peau et manque de trembloter sous le froid de l'hiver. « on ne t'a donc rien appris à la cour des bytchkov ? on se courbe devant la pureté. » son coeur se serre encore un peu plus. Il fut un temps où elle n'aimait pas qu'on la dicte la gamine, où elle ne se laissait pas faire sous les ordres qui lui étaient dictés. Mais elle s'exécute dorénavant, se courbant devant la sang-pur qui lui fait face. « Sofiya. Que puis-je faire pour vous? » son souffle est saccadé, sa voix est tremblante du à l'effet de surprise et le semblant de course qui le précédait. Ses pupilles n'osent pas croiser les siennes, scrutant chaque parcelle de son visage délicat.
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