(baby blue eyes)

pseudo, prénom : elise. âge : I'm feeling 22, ouuuh ouuh !  pays : écrire ici.  avatar : margot robbie, cette beauté  inventé, scénario, prédéfini : prédéfini ma gueule, la petite einardottir, fille de jon et arey  crédits : tumblr.  commentaire : c'est beau, c'est bien fait, c'est complet, c'est ouf.

16 novembre 1900, Seltjarnarnes, Islande.
Petits anges aux boucles blondes, Leónora et son jumeau se tenaient derrière la porte, silencieux, aux aguets, retenant leur respiration. C’était elle qui, du haut de ses huit ans, avait quitté la chambre à coucher qu’elle partageait avec son frère pour espionner la conversation « des grands » dans le séjour. Il l’avait suivi, plus par devoir fraternel de la protéger que par réelle curiosité. Il portait un regard à la fois bienveillant et sévère, exigeant d’elle qu’elle ne fasse aucun faux pas qui pourrait leur coûter une punition. L’œil contre la serrure, Leónora parvint à peine à distinguer les différentes silhouettes présentes dans la pièce, mais elle put reconnaître la voix puissante de son père. A son âge, elle ignorait encore de quoi il était réellement question, mais elle savait que quelque chose se tramait. Le monde magique était en train de changer. La vie de sa famille aussi. Les voix dans le séjour chuchotaient, manigançaient, et la petite fille brûlait d’envie de savoir ce qui se passait. Elle voulait faire partie des adultes et possédait déjà cet instinct brûlant de protéger ses pairs. Son frère tira sur le pan de sa chemise de nuit, sourcils froncés, et elle se tourna vers lui, agacée. Il lui fit signe qu’il était temps de remonter dans leur chambre, tentant de la presser un peu pour qu’elle le suive. Il était plus réfléchi et sage qu’elle mais il ressentait toujours le devoir de la protéger. Leonora secoua la tête avant d’afficher une mine boudeuse et retourna son visage vers la porte pour reprendre son écoute.

- Les moldus veulent du changement et leur monde est à l’aube d’un grand événement, une révolution, une guerre… Les choses vont changer pour eux, c’est certains…
- Les choses vont aussi changer pour nous….
- Les nés-moldus et les sangs-mêlés vont exiger des changements similaires.
- Le servage a été aboli il y a déjà dix ans.
- C’est une mascarade. Vous savez aussi bien que moi que les mesures prises n’ont été mises en place que pour éviter un soulèvement de la population. Mais plus le temps passe, plus les nouvelles générations bouillonnent de se faire entendre.
- Vous croyez qu’une révolution va éclater ?
- C’est certain.

Leónora se retourna, stupéfaite, pour regarder son frère. Elle sursauta lorsqu’elle vit qu’il avait disparu et que devant elle se tenait à présent sa mère, bras croisés. Arey soupira, presque amusée par la témérité de sa jeune fille et lui tendit la main, l’invitant à la rejoindre. Leónora attrapa les doigts de sa mère et la suivit en haut des escaliers. Elle l’accompagna dans la chambre et la borda même dans son lit. Son jumeau, allongé, tourné vers le mur, faisait probablement semblant de dormir pour ne pas se faire gronder. Arey enveloppa d’un regard doux et bienveillant la petite blonde et embrassa son front.

- Ne soyez pas pressée de rejoindre les adultes, l’enfance est un moment merveilleux…
- Mère…
- Leónora, ma petite, vous devez me promettre que vous resterez toujours prudente. Les hommes ne s’embarrassent pas de jeunes filles téméraires.

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23 juillet 1904, Stolytsia.
Malgré le mépris profond des Einarsson pour les Bytchkov, l’alliance qui les reliait les uns aux autres était l’occasion de bien des spectacles de mensonges et d’hypocrisie. Et si chaque banquet, chaque réunion ou festivité organisé était une imposture visant à resserrer la mainmise du Tsar sur la famille islandaise, les Einarsson avaient toujours fait mine de lui offrir ce qu’il désirait, pour leur propre bien et la protection de leur progéniture. Leónora ne se retrouva qu’une seule fois face à Alexandr Bytchkov en personne, ses parents avaient toujours fait en sorte de l’éloigner et elle n’avait jamais réellement cherché à l’affronter, au contraire, il l’effrayait. Mais les enfants Bytchkov et Einarsson se rencontrèrent à plusieurs reprises, au cours d’événements familiaux plus ou moins officiels, se liant d’une amitié corrompue et artificielle mais qui, dans leur cœur d’enfants, leur paraissait réelle le temps qu’elle dura.
Cachée sous une des tables de banquet, Leónora tenait entre les mains un petit lézard qu’elle avait attrapé au cours d’une petite excursion dans le château. Presque tous les adultes se trouvaient à l’extérieur, profitant du semblant d’été et de beau temps que le soleil leur apportait et elle pouvait entendre le bruit sourd des bavardages derrière les grandes portes. Elle ignorait où se trouvait son jumeau ainsi que le reste de la progéniture Einarsson, mais elle s’en fichait, occupée à discuter avec le petit animal qu’elle avait entre les doigts. Elle sursauta lorsqu’un autre enfant arriva sous la table et le lézard s’échappa à une vitesse folle. Il s’agissait du jeune Fyodor, dont les parents travaillaient pour la famille Bytchkov, il tenait quelques choses serré entre ses doigts. Elle croisa son regard apeuré, crispé, et avant qu’il n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit, un jet de lumière passa sous la nappe blanche de la table pour le frapper et son corps froid tomba instantanément sur le sol. Leónora étouffa un cri, ses mains plaquées contre sa bouche. Elle manqua de vomir mais détourna les yeux pour calmer sa nausée bien que la panique s’emparait d’elle. C’est à ce moment-là que, sortant de sous la table, elle tomba nez à nez avec le Tsar. Elle plongea ses prunelles claires dans le regard sombre et dur du tyran. Malgré son attitude habituelle plutôt sévère, il paraissait plutôt serein, presque victorieux. Le jeune traître était mort et la gamine Einarsson avait assisté à cette démonstration de force, de quoi l’intimider suffisamment pour attendre d’elle un peu de discipline. « Tu sais ce qui arrive aux voleurs, maintenant, » dit-il sur un ton presque professoral avant de quitter la pièce.

L’image de Fyodor ne la quittera jamais, ce petit esclave, fils de sang-mêlés, qui avait eu la témérité de voler un petit quelque chose à manger et qui s’était vu retirer la vie froidement. Sa première image de la mort, elle y pense encore et c’est un goût amer qui reste au fond de sa gorge, dégoûtée par l’injustice du monde dans lequel elle vit et dont elle pourrait un jour être elle aussi l’innocente victime.

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12 janvier 1915, Institut de Durmstrang.
Leónora était assise sur un banc, un livre ouvert devant elle, son regard alternant entre la grande horloge au mur et les lignes écrites à l’encre noire dans le manuscrit. Elle sentait les battements de son cœur accélérer et son souffle diminuer, petit à petit, elle le retenait, attendant l’instant où elle se détendrait, le moment où il arriverait. Chacun de leur rendez-vous provoquait en elle une vague d’émotions intenses et incontrôlables, c’était un mélange d’adrénaline lié à un profond sentiment d’injustice, et moins elle pouvait le voir, plus elle avait le sentiment qu’il fallait qu’elle le retrouve. Un jeune homme prit place en face d’elle, il portait les cheveux longs et abordait une épaisse crinière noire, pour le reste, elle ne le trouva pas vraiment à son goût. Elle planta ses prunelles bleues et claires dans le regard sombre du garçon, elle le défiait, attendait de lui qu’il fasse le premier mouvement, le premier geste qui lui prouverait qu’il n’était pas une imposture. Il murmura un mot à peine audible et elle frissonna, soulagée et à la fois secouée de se retrouver devant lui. Elle devait rester calme, se contenir, elle n’avait pas le droit de les mettre en danger, il fallait que tout reste totalement caché. Secret. Le moindre faux pas pouvait leur être fatal. Leónora baissa les yeux quelques secondes, faisant mine de s’intéresser à son livre, elle tentait en fait de rassembler ses idées et de garder le contrôle, elle faisait le tri dans les choses qu’elle avait à lui dire. Lentement, elle releva le menton pour le contempler, son regard perçant directement son âme, ignorant l’apparence physique qu’il avait pris mais s’adressant à lui emprisonné dans ce corps. Elle pinça les lèvres avant de laisser un maigre sourire les déformer. « J’admets que vous êtes toujours aussi créatif, » souffla-t-elle doucement, le regard vif. Elle voulut lui parler de ses doutes, du fait qu’elle croyait que ses parents préparaient quelque chose, mais elle craignit de ne pas avoir le temps, ou de s’emballer, et puis maintenant que les vacances d’hiver étaient terminées, une seule chose la préoccupait réellement « Est-ce que vous allez bien ? Vraiment. Je me suis inquiétée et j’avais peur de ne plus vous revoir… » Admit-elle sans détourner son regard du sien. Chaque jour, elle avait pensé à lui, espérant qu’il parviendrait à revenir et qu’il ne se ferait pas emprisonner, ou pire, tuer. Elle posa sa main sur la sienne mais la retira aussitôt, dans un léger sursaut, ses joues s’empourprant, honteuse. « Je suis soulagée que vous ayez pu revenir et j’espère que nous pourrons nous rencontrer… prochainement… Il y a quelque chose que j’aimerais vous dire, » elle referma son livre et le plongea dans son sac de cuir avant de se lever. Leónora observa le jeune homme avec insistance pendant quelques secondes, comme si elle avait attendu de lui quelque chose de particulier. Elle se décida à fuir et le laisser là, jouant avec prudence et résistant à la tentation d’une amitié dangereuse et potentiellement nuisible.

Félicitations, tu viens d'être validé Tu fais désormais officiellement partie des membres du forum. Avant toute chose, laisse moi te dire quelques mots sur ta fiche : leo est juste parfaite dans cette famille et j'ai vraiment adoré lire ta fiche qui est très fluide   j'adore ton personnage   et vive la rébellion   . Maintenant que tu as un joli rang et une couleur sur ton pseudo (si c'est pas la classe  ), tu dois remplir les registres pour y inscrire ton personnage. Il faudra tout d'abord vérifier que ton avatar est bel et bien inscrit dans le bottin. Si ce n'est pas le cas, n'hésite pas à contacter un membre du staff qui l'ajoutera le plus vite possible. C'est la même chose si ton personnage a un don. Il est toujours préférable de vérifier que ta place est bien réservée dans l'annexe des mutations magiques. Ensuite, comme tu dois sûrement t'en douter, tu devras recenser ton personnage dans les différents registres du forum. Si ton personnage étudie à Durmstrang, il faudra le signaler dans le registre des élèves. N'oublie pas de recenser son ordre s'il en fait partie. Tu devras aussi veiller à recenser ton patronus  afin d'éviter qu'il ne soit pris. Si ton personnage exerce une profession ou qu'il est en stage dans la capitale, n'oublie pas de poster dans le registre des métiers. Et voilà, tu as terminé ! Tu peux désormais aller créer un scénario ou encore un lien préféfini. Tu peux aussi poster une fiche de liens et en demander aux autres membres. Pour finir, n'hésite pas à flooder   Nous te souhaitons un très bon jeu sur le forum   N'hésite pas à contacter l'équipe administrative si besoin