la place du sang
Les Purs et les mêlés Les Purs ont toujours régné sur l'Empire ou les pays nordiques comme de l'est, une tradition et une coutume qui n'a cessé de se développer. Si les Purs ont toujours régné, ils se sont pourtant mélangés aux moldus, créant des Mêlés, un peuple opressé et soumis qui termina esclave sous la main des Purs. Un Pur nait de deux parents Purs, c'est à dire qu'aucun sang Mêlé ou encore moldu n'est venu s'immiscer dans les rangs de la famille. L'Empire a toujours été plus strict sur le sang que les autres nations, à cheval sur la pureté du sang, les Mêlés sont moins nombreux que les Purs. S'il y a plusieurs familles nobles, il existe également des familles de Purs qui sont pauvres ou qui viennent d'un milieu populaire, si la pureté du sang est importante, le statut l'est encore plus. Les nés-moldus n'existent pratiquement pas, ou sont chassés pour être finalement tués (ils ne seront pas jouables sur le forum). Les Purs ont toujours eu plus d'avantages et de privilèges, cette hiérarchie a toujours tenu et malgré les révolutions ou les rebelles, beaucoup pensent encore que la pureté de sang est le Saint Graal et qu'aucun Pur ne peut se permettre d'être un traître à son sang. Les Purs les plus riches ou nobles vivent très souvent dans de grands manoirs non loin de la capitale et sont conviés à obtenir les plus grands postes au sein du ministère ou de la cour impériale. Les Mêlés en revanche sont là pour servir les Purs et seulement pour les servir.
Les Purs plus pauvres travaillent dans différentes sections de la capitale, mais n'auront pas un rôle aussi important que les Purs qui sont nobles ou riches. Si beaucoup acceptent ce sort, d'autres sont révoltés. Quelques-uns arrivent à se hisser vers une carrière importante, mais ces gens-là se font de plus en plus rare, le système n'est pas construit sur une méritocratie, mais bien sur le statut et la fortune d'un invidivu.
Comment devient-on Mêlé? C'est la naissance d'un enfant entre un parent Pur et Mêlé ou entre un parent moldu et Pur, ou moldu et Mêlé. Dès sa naissance l'enfant est ajouté à un registre qui le marque Mêlé, il est impossible de mentir sur son sang, puisque à leur dix-huit ans, chaque enfant Pur ou Mêlé est convié à aller dans la capitale pour passer sa vérification: on teste le sang de l'enfant pour voir s'il est Mêlé ou encore Pur. Pour entrée à Durmstrang cette vérification est obligatoire, pour éviter par exemple qu'un cracmol n'entre dans les murs de l'institut ou autrefois qu'un Mêlé tente d'y être élève. Pas tous les Mêlés sont esclaves, si beaucoup de familles sont encore sous la propriété d'une famille de Purs, quelques-uns ont su échapper aux mailles du filet et travaillent dans des petites boutiques dans la capitale, même si celles-ci sont parfois vandalisées ou encore boycottées par la population des Purs. Ces Mêlés là doivent faire face à des regards noirs de la part des Purs et n'ont droit à aucun privilège. Malgré l'entrée de plusieurs Mêlés à l'institut, leur statut ne s'améliore pas, malgré les lois qui étaient censées améliorer leurs vies, ça n'a fait qu'aggraver leur sort. Effectivement, personne ne veut engager un Mêlé ou payer pour ses services, c'est très souvent un cercle vicieux, tant que plusieurs Mêlés sortis diplômés de l'institut ont dû se tourner vers une carrière dans l'esclavage, ce que tous voulaient éviter. D'où le réveil de la révolution.
l'esclavage Un esclave est un Mêlé qui appartient à une famille de Purs. Parfois ce sont plusieurs familles qui sont la propriété d'une grande famille ou parfois que quelques individus. Même si l'esclavage a été abolli, beaucoup en ont encore et les quelques Mêlés qui sont libres sont encore en minorité. Les esclaves travaillent soit dans le château du tsar ou dans les maisons des Purs qui les ont acheté, ils s'occupent de la cuisine, du ménage, ils entretiennent la maison tels des elfes de maison, avec qui ils travaillent d'ailleurs. Si quelques familles traîtent leurs esclaves de manière tolérantes, d'autres les frappent, torturent ou les battent. On devient esclave à sa naissance ou lorsque l'on commet un crime, on est acheté par un vendeur d'esclaves - très souvent la famille Lindgren - qui vend ensuite ces individus à des familles de Purs. Autrefois, un esclave prenant la fuite était exécuté par la famille de Purs si il était retrouvé, en revanche maintenant, les propriétaires ne peuvent plus faire d'exécutions publiques, mais se débrouillent pour retrouver leurs esclaves et les tuer en toute discrétion. Un esclave ne peut se libérer de ses chaînes sans avoir l'accord de son maître, si beaucoup ont été libéré, d'autres familles sont encore en service depuis des centaines d'années. Un esclave n'est pas bien traité, s'il sert une famille tolérante, il n'est pas non plus traité comme un égal, être esclave est difficile et horrible, c'est voler l'idendité de tout un peuple. Si beaucoup veulent se tourner vers la révolution, ils ont du mal à parler entre eux ou à sortir des manoirs de leurs propriétaires. Même si beaucoup ont pu fuir ou se faire libérer, une grosse majorité est encore enfermée derrière les murs de maisons de Purs. La premier objectif de la révolution est de tous les libérer.
coutumes et traditions
noms de familledénomination d'une personne en russe Les prénoms russes d'origine slaves se font de plus en plus rare et ont été remplacé par des prénoms grecs comme latins et hébraïques après la christianisation du peuple russe. On utilise très souvent des diminutifs pour interpeller quelqu'un que l'on connaît bien, ces diminutifs servent en quelque sorte de surnoms et pour chaque prénom slave ou encore grecque on peut trouver un diminutif (le diminutif d'Anatole est Tolia, ou encore Tatiana qui a comme pour diminutif Tania). La règle de patronyme n'est pas très différente de celle scandinave, effectivement, en général le patronyme d'une personne russe (ou des autres pays de l'est) est composé d'un prénom + un nom patronymique et un nom de famille. Mais qu'est-ce que le
nom patronymique? Le nom dérive de celui du père, il est placé entre le nom de famille et le prénom, en général on utilise très rarement les mots Monsieur ou Madame, pour interpeller quelqu'un et lui prouver un certain respect on emploiera son prénom et son nom patronymique (et non pas son nom de famille). Par exemple: Alexeï Bytchkov, son père s'appelait Aleksandr, son nom patronymique sera Aleksandrovitch et son patronyme complet sera Alexeï Alexandrovitch Bytchkov. Pour les femmes: Tatiana Asthakiev, son père s'appelait Anatole, alors son nom patronymique sera Anatolievna, son nom patronymique sera donc Tatiana Anatolievna Asthakiev. Quelques noms de familles ont des origines patronymiques tels que Petrov et Ivanov, dans ce cas-là, la personne n'aura pas de de nom patronymique puisque Petrov ou Ivanov en est déjà un.
Les noms de famille ont des diminutifs pour les femmes. Si le nom de famille termine par /ov (Ivanov), alors la terminaison sera /ova ou /eva (Ivanova). Un nom de famille qui termine avec /ine aura pour terminaison /ina. Les noms se terminant par /ski auront pour terminaison /skaïa (Poninski/Poninskaïa). Les noms en /itch n'ont pas de terminaison féminine, et toutes les autres formes de noms de famille ne peuvent être tourné au féminin. Contrairement aux pays comme la France ou l'Allemagne, il n'y a aucun manière de voir si quelqu'un vient de la noblesse ou encore de l'aristocratie (en allemand ce serait Von quelque chose).
Pour les noms de famille scandinaves, on applique immédiatement le nom patronymique, c'est-à-dire que beaucoup d'individus prennent le nom de leur père (ou de leur mère même si c'est plus rare), cette tradition s'applique surtout en Islande et beaucoup moins en Suède, en Finlande ou encore Norvège. Par exemple: Hedvig, son père s'appelle Ólaf, alors son nom de famille sera Ólafdóttir (pour les filles la terminaison est óttir), et pour un garçon ce sera Ólafson (la terminaison étant son), une tradition troublante et frustrante puisqu'on ne sait pas réellement si on appartient à la même famille ou non.
l'étiquette L'étiquette est très importante dans l'Empire, surtout dans les milieux aisés. Elle est prédominante dans la cour impériale tout comme dans les cours royales. L'étiquette régit les actes et paroles des sorciers. Elle impose des codes de conduite précis. Les sorciers se doivent de faire des références, surtout la gent féminine. C'est un signe de respect et de bonne éducation. Un comportement irréprochable est exigé lors des grands événements. En présence du tsar, seuls les différents dirigeants des familles royales peuvent lui adresser la parole après s'être inclinés devant lui. Les femmes ne sont pas autorisées à prendre des initiatives seules. Elles doivent être en permanence accompagnées par un homme. Elles sont libres d'adresser la parole à un sorcier si son rang est identique ou inférieur à le leur. En présence d'un sorcier de rang supérieur, elles doivent attendre d'être abordées avant de pouvoir parler. Les codes vestimentaires sont très stricts lors des bals ou des fêtes donnés dans l'Empire. Les sorciers revêtissent alors des costumes et leurs compagnes se parent de leurs plus belles robes. Les costumes ressemblent beaucoup aux costumes de l'époque de Versailles. Les danses sont réglementées. Une dame n'a pas le droit d'inviter un homme à danser puisque c'est lui qui doit s'en charger. Les sorciers doivent maîtriser les différentes danses communes à l'Empire afin de faire honneur à leur éducation et à leur hôte. Lors des repas, les sorciers doivent là aussi faire preuve d'éducation et de savoir vivre. Ils doivent respecter leur hôte. Il est fortement déconseillée de refuser de la nourriture ou de la boisson car cela est souvent perçu comme un affront. Aucun sorcier n'a le droit de couper la parole à un autre sous peine d'être sévèrement réprimandé. Le tsar peut accorder des privilèges s'il le désire. Il peut inviter un sorcier à s'asseoir près de lui ou encore à lui servir du vin. C'est perçu comme un véritable honneur et une marque d'intérêt de la part du tsar. Les conversations polémiques sont bien sûr à éviter autour d'une table.
rappel historique
Nous sommes en 1915, il y a un an la première guerre mondiale a été déclarée dans le monde moldu, même si la capitale et l'institut sont loin des champs de bataille, économiquement parlant et dans les esprits des choses ont changé. Si la Russie est au coeur du conflit, de nombreux autres pays de l'Empire sont en guerre, l'Allemagne contre la Russie, l'Autriche contre la Serbie, ces conflits ne se reflètent pas sur les nations sorcières, mais elles ont quand même un impact important. Si la Russie est alliée à la France et aux Royaumes-Unis, les relations magiques entre ces trois pays n'ont pas changé pour la guerre, elles sont toujours aussi conflictuelles et l'impact de la guerre moldue ne les a pas rapproché, bien au contraire. Les relations entre les différents pays qui font l'Empire (la Prusse ennemie à la Russie, la Pologne envahit autant par les allemands que les russes) n'ont pas été amoché par les conséquences de guerre. En revanche, si beaucoup de sorciers se disent neutres, beaucoup encouragent leurs pays et même si la guerre est en soit un tabou, on en parle et on débat là-dessus. La guerre moldue n'était pas censée s'immiscer dans les discussions sorcières, mais elle ne peut vraisemblablement pas être évitée ou ignorée, des disputes ont éclaté et des amitiés ont été brisé à cause des actions moldues. Au début de l'année 1914, l'offensive allemande arrive à s'introduire en Russie et en Pologne, ce qui a rendu plusieurs choses plus compliquées qu'elle n'était censée l'être. Même si Stolytsia et l'institut sont éloignés de tout ce grabuge, les villes comme Moscou ou St. Pétersboug accueillent plusieurs familles sorcières qui ont dû se réfugier au sein de la capitale ou encore dans les pays scandinaves tels que la Suède ou la Norvège. Si le nombre de sorciers en fuite n'est pas gigantesque, il est pourtant important, cela rappelle que même si les sorciers tentent de se défaire du monde moldu, les conflits et la guerre les touchent plus ou moins aussi.
la place de la femme
La femme au sein de l'Empire est traitée telle une femme dans le monde moldu. Si elle n'a pas autant de privilèges que chez les moldus, elle n'est pourtant pas source de déception à sa naissance. Naître un homme est plus simple, mais les femmes assuraient des alliances par mariage. La dotte sorcière a été abolli aux dix-neuvième siècle et même si celle-ci était importante, le rôle de la femme est devenu plus important au sein de l'Empire. Elles sont obligées de passer leur scolarité à Durmstrang et d'étudier pour se trouver éventuellement un métier à leur sortie de l'institut. Elles terminent très souvent mariées vers leur vingt-deux ans et ont des enfants peu de temps après. Il est question d'assurer des lignées de Purs et ainsi d'avoir beaucoup d'enfants, on parle d'un baby boom au court des dernières années qui a réhaussé le nombre de population. En général un couple marié doit avoir au moins trois enfants en moyenne, et les enfants qui naissent avant la sortie du couple de Durmstrang, seront d'abord amenés à une nourrice, puis plus tard à une gouvernante (qui est de sang-pur également, mais pas aussi prestigieux que celui des grandes familles). Les enfants sont très souvent élevés par les gouvernantes plutôt que par leurs parents. La femme doit avant tout faire des enfants, trouver une métier ou une occupation passent souvent en second plan, au plus grand désespoir de quelques féministes. Si elles veulent travailler, elles doivent avoir l'accord de leurs maris, sans quoi elles ne pourront trouver d'emploi, si beaucoup ont modernisé leur façon de penser, beaucoup sont toujours dans ce concept de femme mère qui n'a pas besoin de travailler. On ne se pose pas la question sur le droit de vote, puisqu'il n'y a pas de vote. A Durmstrang, la matière obligatoire pour chaque fille est l'étiquette, si les hommes doivent faire attention à leur comportement en publique, les femmes représentent leurs maris et doivent être parfaites, sans quoi on les décrit comme femme indigne. Le divorce n'existe pas ou du moins c'est un tabou, seul l'homme peut se laisser divorcer de sa femme après que celle-ci l'a trompé, la femme sera alors dépeinte comme traître et sera lynchée par toute une société. L'adultère est punissable et vraiment très mal vu par la société comme le divorce. Si le mariage n'est pas consumé, alors il est annulable, mais seulement par le mari et non pas par la femme.
drogues magiques
Bien qu'elles ne soient pas à proprement parlé une coutume, les drogues magiques ont une place importante dans la vie de certains sorciers. De toute évidence, il est inutile de préciser que ces drogues rendent très rapidement dépendant, abîment le système nerveux et détruisent petit à petit le pouvoir magique du sorcier. Vendues par la famille Kanerva dans l'allée d'Helheim, les drogues magiques que l'on peut trouver dans l'Empire Nordique sont :
La griffe de dragon : Renforce le pouvoir magique et l'agilité d'un sorcier pendant deux heures.
La plume de Vivet D'or : Fait revivre des souvenirs passé pendant une heure trente.
La poussière de sombral : Met le sorcier dans une transe qui lui donne des hallucinations de choses dont il désire durant cinquante-cinq minutes.
l'écaille de queue de sirène : Donne l'incapacité de mentir à son interlocuteur pendant vingt-minutes.