i am a new member Hiboux : 6 Avatar : anna speckhart Crédits : bazzart Âge : vingt-et-uns printemps Nature du sang : sang maudit, sang mêlé de honte et d'amertume. Statut civil : cœur en miette, milles et uns morceaux entre les paumes du diable tout puissant. | Sujet: esfir ∆ where is my mind ? Jeu 31 Mar - 20:25 | |
| esfir jdanovales étoiles doivent se sentir terriblement seules là haut. carte de sorcier nom, prénoms : jdanova, patronyme délaissé à son doux visage de poupée, comme une marque de son passé cristallisée en elle de son premier à son ultime souffle doré, il est là, il la suit, souvenir maudit d'une famille détruite, la sienne ou serait-ce celle de cette petite fille abandonnée subitement un sombre matin d'hiver, le premier du reste de sa vie assujettie ? esfir, ou l'étoile en hébreu, éclairant les voûtes obscures de ce monde dominé par les lois du sang et de la haine, haine en or, haine carmin, haine d'une vie. La question demeure dans la nuance, subtile, mais existante. Est-elle une étoile éteinte, paraissant briller entre les cycles du temps, illusion vêtue d'or ? Ou une étoile toujours brillante, dans le passé, comme dans le présent ? âge :vingt-et-uns hivers lacérant les pores de son visage, laminant sa chair à coup de hargne, de rage, de mal, les maux du temps s'écoulant si lentement, se délectant doucereusement de sa souffrance voilée d'espoir insignifiant. tic tac, murmure l'horloge étourdie par les jours passant, étoiles filantes lancinantes.date, lieu de naissance : quelque part dans l'immensité de l'empire russe, non loin de sa capitale, entre les flocons et les tempêtes, là où le monde n'est qu'horizon indéfini et liberté frissonnante, là où l'étoile esfir brûla d'un éclat soudain, radieux, tout puissant, un dix décembre tremblotant. origines : slaves, ou les glorieux hurlant dans l'aube du matin hej sloveni, hymne amère inconnue d'esfir, mais définissant pourtant l'essence de son soi, un soi réfuté qu'elle ne peut assimiler comme fondement de son âme. aussi, se considère t-elle comme fille nue, lavée de toute origine ou devoir envers un peuple en qui elle ne croit pas. nature du sang : impur, souillé, mêlé, celui des déshonorés, les déchus d'un empire odieux, délicieusement conservateur, la condamnant à vivre comme femme asservie de part son sexe et son sang. deux mots scellant son destin à jamais, le destin d'une misérable. statut civil : son cœur n'est pas le sien, ou du moins, pas en sa possession. il ne le fut jamais, enfermé entre les paumes du diable lui-même, celui-ci même la retenant prisonnière dans cette cage dorée, tout juste confectionnée pour son gracile corps de poupée. qu'est-ce que l'amour si ce n'est de la haine faussement déguisée ? profession : élan de liberté masqué, sa vie entière est un double jeu permanent. étudiante à durmstrang à ses heures perdues où elle prétend à sa fausse impunité médiocrement incarnée, au cœur d'un nid de guêpes venimeuses qu'elle ne risquera jamais de bousculer. mais, sous ce masque frivole se dissimule esfir l'esclave, au service d'une même famille depuis ce qui lui semble être une éternité, l'infinité d'années à servir satan en personne au nom fourbe de vitali. années d'étude : quatrième année, ou quatre ans à prétendre l'indépendance tout en jouant les asservies en un visage passif, le visage de celle qui semble avoir tout vécu, n'attendant plus rien de l'existence. creusez profondément dans sa chair et vous n'y trouverez que du sang, du vide, l'espoir n'est plus, l'espoir est mort. maison :maison de sigyn, incarnant les élans de son cœur qui ne fut toujours pas aussi froid. il fut un temps où celle-ci n'était que sensibilité, abandonnant son visage aux milles et unes émotions de ses tourments, un temps où elle croyait en l'âme humaine. ce temps est probablement révolu, ou apaisé quelques instants, esfir ne peut nier ce qu'elle est et ce qu'elle ressent pour très longtemps. baguette : sa baguette n'est que le reflet de son âme tourmentée ; bois de pommier incarnant son mal-être immortel, crin de centaure et ses pensées informulées, dix-neuf centimètre imageant son sentiment d'inconfort dans une société conformiste, baguette lisse symbolisant sa douceur naturelle. patronus : libellule translucide aussi infime qu'esfir, à la symbolique d'illusion la représentant idéalement dans cette vie chimère lui appartenant à moitié. elle en aurait presque peur de cette forme d'âme vague tentant vainement de la protéger d'un sinistre monde, qui lui, ne s'avère pas être illusion. epouvantard : étrangement, sa plus grande peur se caractérise en sa liberté. elle en a peur, elle la redoute, elle n'en veut pas. elle tient trop éperdument à ses quelques repères éparpillés, se voyant à vie au bras de satan vitali, seul personnage familier dans son univers de désolation. aussi se voit-elle elle-même libérée de ses chaînes, représentant symboliquement sa perdition au sein d'un monde inconnu bien trop vaste, prêt à l'éradiquer de sa surface dès ses premiers pas d'émancipation. amortentia :odeurs soulevant son cœur, l'odeur du grenier de la maison de ses maîtres à la fois synonyme d'épouvante et de réconfort, délicatesse exquise de l'arôme de dahlia, deux odeurs convergent dangereusement vers vitali ou le trouble de ses nuits. cependant, une dernière vient agrémenter ce mélange, senteur de l'encre, représentant les douceurs poètes d'ezekiel. groupe : one day more. |
salveo maleficialumos maximahominum revelio salveo maleficia. quel est votre avis sur le tsar ?“ ombre dans l'horizon carmin d'un ciel à l'obscure clarté, ombre au sourire reptilien hantant ses rêves les plus sombres, ombre entravant sa vie d'un ultime baiser maléfique, la condamnant à un destin haïssable, destin duquel elle ne peut s'écarter, uniquement encaisser, contraignant ses émotions à se tarir dans les abysses de sa chair maudite. silhouette sans visage, esfir en a peur, esfir baisse les yeux, intimidée par la majestueuse prestance de cet être quasi divin dictant les détours de son existence, jusqu'à obtempérer pour sa mise en mort. elle n'a jamais entrevu les contours de son visage, mais elle l'imagine profondément charismatique, à la beauté sinistre définissant sa cruauté. tsar, comme un sifflement entre les ondulations de ses pensées, l'ombre d'un personnage sacré devant laquelle elle ne peut que s'incliner. espoir fou d'être épargné dans sa quête de pureté. ”que pensez-vous de l'entrée des sang-mêlés à durmstrang ?“une opportunité vêtue d'un mirage nacrée, une simple brèche entre deux mondes opposés prétendant à une égalité. aux yeux d'esfir, ce droit soudain au savoir absolu n'est qu'une prétention pour voiler les artifices de la société. un péril de plus pour les impurs condamnés à côtoyer l'aversion d'un peuple soulevé par l'incompréhension, des regards de travers, des visages maquillés de rancœur, des corps ardents prêt à tuer face à cet outrage envers les mœurs, doux mœurs, magnifiquement mortels. esfir souhaitait plus que tout éviter cette dague élancée écourtant sa pâle existence. pourtant, les souhaits de son maître furent de l'y emmener, ne souhaitant pas quitter son ange sacré. ainsi soit-il, murmura le pantin éteint. ” que représente l'esclavage des sang-mêlés pour vous ?“ allégeance éternelle est un terme dessinant les contours de sa prison, de laquelle quelques visages se découpent, la contemplant entre les barreaux argents . l'esclavage est tout ce que connaît esfir, son unique moyen de survivre. elle le sait mieux que quiconque, la survie n'intègre pas le bonheur. dans le fond, qu'est-ce que le bonheur ? une émotion, une sensation, un tout bouillonnant la fragilisant considérablement face à la souffrance, mère véritable de tout être. alors, cette exploitation de son corps est en lui-même une bénédiction, avec lui, elle se sait en sécurité des sifflements stridents résonnant dans le lointain.” quelle est votre position vis-à-vis de la résistance ?“ résister, se soulever, s'enflammer, exaucer ses vœux d'un monde meilleur, plus beau, plus clair. mensonge fatal exposé à des millions d'âmes rêveuses, rêver de quoi ? pourquoi ? une illusion dangereusement fatale. elle n'en veut pas de ces songes impossibles, pleins d'un espoir traître, elle n'en veut plus de l'espoir, jamais. combattre pour quelles valeurs ? la lutte n'est l'amie que de la Mort, somptueusement majestueuse. du sang dégoulinant entre les ruelles, couleur pourpre enflammant les cieux, cadavres exquis balancés aux pieds des plus puissants, sans aucun changement se profilant à l'horizon. pourquoi combattre son sort, elle l’accepte, vivant en conséquence. si son destin avait été de naître pure, alors aussi pure que la neige elle l'aurait été. se démener contre la fatalité rime avec passion, la passion des âmes sombrant vers leur perte absolue.” • il fut un temps passé, au-delà de ses souvenirs, où esfir avait une famille. un véritable antre de paix, qui lui fut enlevé subitement à l'aube de ses cinq printemps. il l'avait vu, lui, au détour d'une ruelle, il avait rencontré son visage de gamine insouciante à la douceur lunaire. son cœur s'était glacé sous la contemplation macabre du garçon céraste. son doigt s'était pointé sur elle, semblable au carillon des cloches sonnant son heure, commencement ou fin despotique ? quelques jours plus tard, ssfir fut vendu à la famille de lignée pure sous les ordres d'un gamin pas plus haut que trois pommes, abandonnée par les siens pour une somme dérisoire. ne valait-elle que cela, quelques pièces d'un or fade ? • mais, elle ne fut pas vendue seule. son grand-frère l'accompagna dans sa désolation, profondément attaché à son étoile céleste, condition funeste d'une vente illégale scellant leurs deux destinées. aleksandr le guerrier prêt à protéger la chair de sa chair à en abandonner sa propre liberté. quelques années de plus, mais une grandeur d'âme dont personne n'est capable d'acquérir à un si jeune âge. il était spécial, le seul capable d'abreuver la chandelle de l'espoir sans se départir de son sourire. Avec lui, elle pouvait rêver, être plus qu'une gamine brebis égarée dans l'antre du loup affamé. pourtant, son guerrier s'est éteint, et son cœur avec lui. triste petite histoire.• et lorsque plus une seule âme de son passé ne resta à son côté, le garçon au visage de marbre maléfique remporta la victoire de son regard. terriblement seule, elle du s'en remettre au seul être dont la vie importait alors. par le sang et l'horreur, il était parvenu à s'approprier sa poupée, à jamais. celle-ci ne pouvait plus lui résister, soumise aux moindres de ses désirs, que restait-il de l'enfant du village au sourire peint d'un éclat qu'il est si rare d'observer ? atténuant les braises de son âme, vitali devint sa seule compagnie, son présent autant que son avenir, sa présence démoniaque emprisonna son âme dans un vase au verre tenace. • plus d'une fois, emportée par la rage des souvenirs, esfir tenta de s'évader, s'envoler vers des contrées inconnues, mais paraissant plus verdoyantes que tous ses jours tristes passés au côté d'un démon au regard courroucé par une certaine démence, sa folie bien à lui. ses pas la portèrent au loin, alors que son souffle saccadé lui laissait miroiter l'espérance d'une liberté à demi prononcé. fuite bientôt ponctuée d'une peur viscérale. lorsque ses mains se refermèrent à nouveau sur elle, une nouvelle fois condamnée à l'éternelle allégeance. • mais, cette prison infinie s'avérait être parfois adoucie par les doux poèmes d'une âme errante, le cœur lourd de mots, les déposant délicatement sur sa peau, il rendit parfois sa vie plus exaltante, relation profondément secrète, mais si vivifiante, un renouveau dans un ciel morose. ezekiel, force incarnée envoyée par ce dieu méconnue au cœur d'une mer de nuages. sang-pur en oubliant ses valeurs auprès d'elle, elle, juste elle. malgré la pression du regard de son maître, l'idée d'avoir un autre cœur vers qui se tourner est un soulagement brûlant en elle d'une passion saisissante. elle n'attend rien de lui, si ce n'est quitter l'instant présent, et oser rêver le temps d'un court instant, l'instant fantasme aux teintes explosives. • il y a quelques mois de cela, après une violente révélation vis-à-vis de ses sentiments pour ce monstre, l'ultime acte fut prononcé. accident regrettable, séquelles innombrables, les souvenirs de la sulfureuse s'éveillant sous la contrainte des sentiments contenus depuis bien trop longtemps s'évaporèrent dans l'espace et le temps. mémoire détruite soumise au seul être à son chevet, vitali et sa vigueur infinie pour la contenir et la posséder toute entière. les souvenirs volent, décollent, s'écrasent. hominum revelio. amère perdition entre les somptueuses dédales d'un monde, peint d'une obscurité envoûtante, se propageant en les âmes des plus vaillants, obscurité malfaisante s'invitant en les cœurs les plus immaculés, comment lui résister ? si belle, d'une majestueuse prestance, elle vous emporte au-delà de toute clarté. et pourtant, pour la première fois de son existence, esfir se sent secouée par une brise nouvelle, une légère tempête faite d'éclats resplendissants et d'âcre liberté. au cœur de cette grotte, havre des ténèbres, la poupée au regard apeurée se sent tant ébranlé par cette esquisse d'un soleil, un soleil dont elle a peur, si peur, terriblement. son cœur agite de quelques secousses empressées sa poitrine, au rythme de ses pensées défilant tels des milliers d'éclairs aussi flamboyants que les danses célestes. elle ne comprend pas ce soudain effroi face à la lumière, pâle lumière n'existant pourtant que dans sa tête. le monde est revêtu d'un noir ébène, et pourtant, elle n'y entrevoie que du blanc neige, de ce blanc aveuglant transperçant son regard désorienté. oppressée par le moindre de ses pas, hurlant sa liberté mal-aimée, ses yeux sont portés vers ces milles et uns fragments étincelles, accompagnés de ces tintements de chaîné, comme un chant somptueux célébrant son évasion. mais, esfir n'en veut pas de cette liberté, son cœur s'affole, sa tête tourne, l’entraînant au sommet des étoiles, toujours si lumineuses vu de si près. mal, mal brûlant, mal ardent, elle rêve de revenir dans son grenier bien arrangé, grenier insalubre, mais porteur de cette intimité tant aimée. l'ange effrayée par sa propre clarté se sent défaillir, étoiles à l'envers, l'envers des étoiles,
jusqu'à ce que sa main saisisse sa baguette et conjure cette infâme hantise voilée d'un sourire triomphant. ainsi, les ténèbres furent. pseudo, prénom : cookie, c-o-o-k-i-e comme le somptueux biscuit ouioui âge : l'âge d'une demoiselle ne se demande pas nanmaisoh pays : ça commence par un f, finit par un e, et le milieu est composé des lettres ranc, t'devenireras jamais avatar : anna speckhart la déesse ; inventé, scénario, prédéfini : inventé, sort de mon petit cerveau de détraqué crédits : bazzart & tumblr comment avez-vous découvert le forum: alooors /instant racontage de vie ouioui/, je ressentais depuis un moment un gros gros manque de rpg, et d'un coup, j'suis tombée sur votre perle, pouf, je suis tombée amoureuse de cette beauté commentaire :vous êtes beeeaux (au passage ezekiel 'spèce de perfection avec ton ezra là ) ZORN UND WUT copyrights 2016 zorn und wut - none copies authorized |
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