(Beyla) + Futurement vôtre.

Futurement vôtre.

Fiancé...Il fallait bien que ça me tombe dessus un jour ou l'autre, même si j'avoue que cette idée était loin de m'enchanter et que j'aurais bien sur préféré repousser l'inévitable le plus longtemps possible. Soit, l'idée ne m'enchantait guère mais je ne pouvais rien y faire, puis, Beyla étant élève dans Dumstrang et étant de sang noble, je ne pouvais que la connaître, de vue, certes, mais je savais à quoi m'attendre. Je venais de finir l'un de mes nombreux cours de la journée, un de ses cours qui est épuisant et qui semble attiser l'effort physique. Mes muscles étaient tendus et légèrement douloureux, néanmoins, j'avais l'habitude de ses nombreux exercices divers ayant intégrer les Feuer, j'étais prompte à des efforts physique intense. Je descend les escaliers assez rapidement, croisant de nombreux élèves, saluant quelques uns, niant d'autres. La vue des sangs mêlés me donnait envie d'être malade. Comment avait-on laissé aller les choses aussi loin. Ils n'avaient pas leurs place ici, pas entre ses murs. Dumstrang avait longtemps été une prestigieuse école de magie où seuls les sangs purs pouvaient étudiés. A présent, souillé par du sang comportant de nombreuses imperfections, celle-ci ne semblait plus la même. Enfin, la vie est ainsi faite et le Tsar allait au devant de nombreux ennuis avec plusieurs familles, y comprit la mienne, car les Rasmussen n'en pensaient pas moins. J'arrive au premier étage et je m'arrête quelques instants pour observer deux élèves se sourire niaisement. Aucune pudeur. Où va le monde. Je lève les yeux au ciel quand je sens un regard intense sur moi. Curieux, je tourne mon visage vers la droite et remarque l'une de mes anciennes conquêtes masculine, sûrement mécontent de ne pas avoir eu de nouvelles de ma part.

Soit, qu'il n'en fasse cas sa tête, il le savait, je n'étais pas homme à me caser ouvertement avec une personne du même sexe. Puis, la question ne se posait même plus, j'étais condamné à partager ma vie avec une femme que j'avais vaguement croisé dans les couloirs. Je pousse un long soupire et continue ma descente vers le rez-de-chaussé, laissant ma main frôler la rambarde des plus exquise. Posant les pieds sur le sol je me mis à avancer en silence quand une tête blonde se fit remarquer non loin de moi. J'approche en silence, calmement, fièrement, un peux trop d'ailleurs, et comme je l'avais deviné ce fut Beyla, ma futur épouse que j'avais reconnue de loin. Sa beauté était plus qu'évidente, au moins, mon père ne m'avait pas collée une femme l'aide comme le pêché. Non, j'étais plus qu'agréablement surpris sur ce physique avantageux qu'elle portait sur son visage. Puis, sa famille semblait avoir plus ou moins les mêmes idéaux que la mienne, surtout concernant les sangs mêlés et les révolutionnaires. Plus discrets que les Rasmussen les Viktorsson n'en étaient pas moins important, possédant une bonne petite fortune et une belle place auprès du Tsar, un parti approprié pour les miens comme pour eux. Je m'arrête à quelques pas de celle-ci, un léger sourire aux lèvres, mon regard bleu plongé dans le sien. Je n'étais pas anxieux, je n'étais pas agressif, je portais juste les traits familiaux des miens. Un petit air narcissique, hautain même et sur de moi.

« Mademoiselle Viktorsson. Je pense que nous n'avons pas encore eu le loisir d'entretenir une discussion ensemble. A présent, vu les circonstances, je pense que cela s'avère plus que nécessaire. » Je m'incline légèrement comme le veut la politesse. Les apparences sont souvent trompeuses, hors, j'étais né pour exceller dans cet art. Me redressant pour lui faire face, je n'étais pas très enthousiaste et cela pouvait également se sentir. Après tous, j'aimais savoir à qui j'avais à faire et surtout examiner cette femme qui deviendra prochainement mon épouse et la même de mes enfants. Parce que oui, qui dit mariage dit enfants et surtout un héritier male.

acidbrain