To kill a mockingbird (ml)

nom, prénoms : Quelle importance ? Un nom pour quelqu'un comme toi n'est qu'une identité factice. Ombre du palais. Esclave d'êtres suprêmes, prisonnière jusqu'à ton dernier soupire d'une prison dorée. Les dynasties se font et se défont et les intrigues feront bel et bien qu'un jour lointain tu ne seras plus que poussière à ton tour et personne ne se souviendra de Mavra Lazarev. Parti du service parti du palais. Un jour toi aussi on te cassera et tu seras remplacée. C'est ainsi. Petit oiseau qui gasouille à l'oreille de son géniteur, plus transparente que les ectoplasmes peuplant les couloirs. Discrétion est clé de voute de la survie. Pourtant le poison de l'ambition brûle dans tes veines et un jour tu sais que ce patronyme sera prononcé dans le vacarme d'une foule en colère - qu'il ne sera plus le petit murmure terrifiant du géniteur Erno Hivornen mais le souffle d'un puissant dragon. âge : dix-huit petites années, beaucoup de chutes et peu de répis. Tu dormiras quand tu seras morte. Avant il faut rester sur ses gardes. Car ton berceau est un piège à loup dont le mécanisme est si huilé que la mort de l'idiot est chose courante. Vivre à la Cour pour un mêlé est le risque constant d'une mort imminente. Il faut voir et ne pas être témoin, il faut être oublié et pourtant omniprésent. Funambule hésitante sur le fil de d'Ariane, le moindre faux pas signe ton arrêt de mort. date, lieu de naissance : Progéniture servile, le jour de la naissance n'est pas synonyme de fête mais plutôt de date de consommation du produit. Bête de somme, il y a marqué à côté du nom artificiel la date du sept juin dix-huit cent quatre-vingt-dix-sept dans le ventre du palais, devenue ta mère quand la génitrice a poussé son dernier râle pour que tu vives.  origines : Mêlées comme ton sang. Fille d'une catin et d'un beau diable. Russe avant tout, fille de la féroce Mère Patrie et du Grand Ours. Finlandaise, non-reconnue tes yeux pâles viennent du premier violent, le donneur d'une semence venimeuse pourrissant chaque fibre de ton être. La peau est blanche laiteuse - personne n'oserait remettre en question les origines slaves collant à cette carcasse qui est tienne. nature du sang : Souillé, cela n'est un secret pour personne, l'encre sombre marque le registre et la déclare sang mêlée, esclave du palais royal - plus précisément. Mêlée, fille de la vierge et du malin - l'ambivalence et la tromperie coule dans tes veines bleuâtres. Poupée de porcelaine si fragile et pourtant dangereusement belle. Bâtarde tant aimée.  statut civil : Seule, le mariage n'est pas en perspective sauf pour un jour faire fructifier les affaires familiales. De toute façon ceux que tu sers, tu ne peux pas les aimer. Eux, si. Au détour d'un couloir, lors de brûlantes étreintes pour te répudier une fois l'affaire conclue. Personne ne t'a encore offert la petite mort. Pourtan offrir du plaisir n'est pas chose étrangère pour toi. profession : Depuis ce jour et à jamais, esclave du palais royal. Pourtant en ce jour tu entames ta première année à Durmstrang sous autorisation de la maison du Tsar. Le personnel une fois en âge d'étudier se doit d'apprendre pour servir avec le plus d'efficacité possible l'empereur. années d'étude : Débutante mais pas étrangère à la pratique de la magie, elle entame la première année d'étude à l'école de magie Durmstrang. don : Toi la bâtarde, n'aurait su gagner l'amour de ton géniteur sans le même talent que la tendre femme qu'il aimât. Le gène saute parfois des générations voire disparait avec la mort. Pourtant tu fais souvent ce rêve étrange, des images du futurs hantent perpétuellement ce présent suffisament sinistre. Artefact vivant, tu es un outil dont le palais tout comme Hivornen ne peuvent se permettre de le négliger. La voyance - celle qui permet de voir la vérité en face, passer de l'autre côté du miroir, voir au-delà du voile. Un don ou une malédiction - cela n'est pas à toi de trancher. Cassandre, annonciatrice des mauvaises nouvelles - ce don n'est connu que du palais et du géniteur pour le moment.   maison : Combien de fois t'es-tu prise de corrections avant que tu ne fasses correctement ce qu'on te demande ? Autant de fois sans doutes que tu t'es mise en danger pour servir correctement ce que tu ne seras jamais. Et peut-être moins souvent que le nombre de situation où il a fallu te mordre la langue pour empêcher que celle-ci ne livre ton ressenti profond. Aussi effacée que tu puisses l'être, l'attentif posant son regard sur toi lis même dans ta jeunesse que le feu brûle déjà dans le bleu de tes yeux. C'est sans hésitation que l'on t'a placé chez les skadiennes.  baguette :  Tu ressers tes doigts sur cet ouvrage de bois sculpté - celui du jasmin -. Une sensation étrange se mue au creux de ton ventre et un frisson parcours ton corps. Elle est tienne. L'artisan énonce pour ton oreille distraite. Trente centimètres, rapide aussi vive que sa nouvelle propriétaire. Son coeur contient du venin de vampire, l'homme est surpris, pensant que la griffe de sirin aurait été plus adéquate mais il n'a pas son mot à dire dans cette affaire.   patronus : Aussi mystérieuse qu'intrguante il n'est guère surprenant que ce qui te protège se voile de mystère, le jour où tu seras capable de faire apparaitre un patronus corporel celui-là prendra la forme d'un sphinx.  epouvantard : Ton pire ennemie n'est autre que toi-même. Elle te dévisage un rictus sordide sur ses lèvres. Chienne d'un système qui t'as vu naitre, elle a renoncé à ses rêves de grandeurs pour devenir ce que le père aspire pour la fille. Diablesse des intrigues, les têtes ont roulé sur son passage. Elle a du sang sur les mains. Elle veut te prendre dans ses bras. Allégorie de l'acceptation de la fatalité de ton sort. A l'image de l'heroïne tragique - tu n'aspires pas à cela. Eternelle rebellée, mise à genoux et pourtant insoumise tu ne t'autoriseras jamais à finir ainsi. Plutôt mourir exécutée.  amortentia : Le parfum subtil et délicat de ces êtres dont le modèle de vie est ce qui reste lorsque les démons s'épanche. Tu aimes ce qui te tue lentement, te met à genoux et fait baisser le regard. Tu aimes quand ils posent leurs yeux sur ton substrat d'existence et leur procurer du plaisir en les souillant de tes caresses est plus enivrant que l'ivresse. groupe : EMPTY CHAIRS AT EMPTY TABLES - rester lucide et se dire que cela n'est qu'un idéal qui s'eteindra quand ses paupières se fermeront pour la dernière fois. En attendant la fin il faut bien trouver sa voix et malgré tout l'amour d'Erno tu ne rêves chaque nuit que de lui planter un couteau dans la gorge lui et tout ce qu'il représente. Pourtant tu ne fais rien. Laisser éclore la confiance la plus absolue pour mieux trahir ton propre sang et la couronne. Les chiens galeux porteurs d'espoir sont les pires. Ils poussent comme du chiendent, en arracher un et deux repousses à l'image de la puissante hydre.