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 (hot) how it felt to hear you scream (raya)

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Kjartan Svendsen
maison de thor
Kjartan Svendsen
maison de thor
Hiboux : 266 Avatar : jake abel. Crédits : myself (ava, signa) ; brothers bright (lyrics)
jake.
Âge : vingt trois déjà, des millions de croix sur les murs d'une prison invisible, cage dorée qui lui enserre le coeur.
Nature du sang : pur, pur, pur. il le sait, depuis toujours, c'est gravé à coups de lames sur ses poignets.
Statut civil : célibataire, probablement bientôt fiancé, il a perdu son coeur dans les flammes du styx.
Patronus : les tâches, le rire sardonique, hystérique, et le dos courbé. une hyène dans toute sa splendeur, toute en nuance de bleu alors qu'elle avance, prédatrice.
Amortentia : sucré doux, c'est une odeur de fruits, de framboises sauvages, de cuir et d'un amour oublié. maternel plus que romantique, il n'a jamais su ce que voulait dire offrir son coeur.

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MessageSujet: (hot) how it felt to hear you scream (raya)   (hot) how it felt to hear you scream (raya) EmptyLun 29 Fév - 21:53

 they can't believe I made you weak
Le repas. Les gens qui parlent, mangent, rient, évoluent. L'un des pires moments de sa journée. Pourtant, c'est simple. Rire, faire une blague, faire les yeux doux à une fille, passer son bras autour des épaules d'un gars, en mode mecs virils fiers de l'être, frères pour la vie. Un grognement quand on lui pique quelque chose dans son assiette. La façon normal de se comporter en société. Il en connaît tout les codes, tout les tenants et aboutissants. Il sait comment faire. Mais ça l'emmerde quand même. Il se sent un peu agoraphobe dans ces moments-là. Son regard parcourt la salle, sans trouver le regard profond, brillant comme le soleil et destructeur comme une éclipse. Il retient un soupire. Elle doit être autre part, loin, très loin. Occupée à quelques projets top secret qu'il ne cherche pas à comprendre. Il sait ce que c'est qu'un secret à garder. « hey kjartan, tu viens tout à l'heure ? » il hausse un sourcil et se force à se replonger dans la conversation. Une partie de son esprit y arrive, écoute, sourit, s'amuse. Comme celle d'un gars normal, dans un monde normal. C'est le masque ça, la partie qui se fait bien voir, qui brille dans la vie. Il la laisse commander ses actions alors que le reste de son être se perd dans les ténèbres, dans ses pensées profondes. Il va faire quoi après ? Se lever, partir. Sortir de là. Il a pas de cours, pas envie de se perdre seul dans un couloir. Il pourrait sortir. Prendre l'air. Mais ça le tente pas plus que ça. Il rigole à une blague, tape dans la main de celui qui l'a fait. Ça lui donne la nausée. Il attend. Quand l'agitation se calme un peu, qu'il remarque qu'il reste plus rien dans son assiette et qu'il est occupé à mâchouiller sa fourchette vide depuis cinq bonnes minutes, il prend congé. Au revoir les idiots, j'ai mieux à faire. Il sait pas quoi ; mais mieux. Il baille discrètement dans son col et se frotte les mains en quittant la pièce.

Puis il la voit, et l'idée vient. Voilà, une activité, servie sur un plateau. Il sourit en coin, se redressant instinctivement. Il lui laisse deux minutes. Puis arrive dans son dos, attrape sa main et la pousse contre le mur, là, dans le renfoncement. Là où il faut vraiment regarder pour voir. Là où il peut lui faire tellement de choses sans que personne ne se rende compte de rien. Il sourit en coin en croisant son regard aux reflets carmins. Douce Raya, sauvage Raya, avec tes yeux mordorés et ton cul qui tangue. Il s'approche et met le visage dans son cou, inspirant son odeur. Comme si c'était normal. Comme si il pouvait. Comme si ils étaient vraiment proches. Ils le sont, en un sens. Mais il aime pas les règles, les mots, les phrases inutiles. Les mensonges qu'on murmure sur l'oreiller, dans le creux de l'oreille, pour obtenir ce qu'on veut. Il mord le lobe de la dite oreille avec un sourire en coin, avant de se redresser. Une main sur le mur, l'autre venant se perdre sur sa taille. « Tu vas me frapper ou me dire bonjour avant ? » question légitime. Comme si elle allait le frapper. Ça l'amuserait qu'elle tente le coup. Juste pour pouvoir lui rendre. Frapper une fille comme raya ne le dérangerait pas. Elle est plus forte que les poupées qui tapissent les murs des couloirs. Elle est plus tenace. Elle est plus comme lui. Et rien ne lui ferait plus plaisir que se frapper lui-même. Mais il l'a attrapée, alors qu'elle a probablement mieux à faire. Rien qui le concerne, rien qui l'intéresse. Ils n'ont rien à voir ensemble, aucun liens, aucun points communs. À part les mêmes parents obsédés du contrôle, vieux jeux et désespérés par leurs enfants respectifs. À part les corps à corps sauvages. À part le froid dans leurs âmes. Quand il plonge dans son regard, c'est lui qu'il voit. Il se demande ce qu'elle voit, elle. Probablement le gars chiant, souriant et moqueur que tout le monde voit. Qu'il laisse tout le monde voir. Qu'il montre sans retenue, la personnalité lumineuse éclairant trop fort pour qu'on puisse remarquer la part d'ombre qui le dévore depuis le fond de ses entrailles. Bande d'idiots. Il sourit en coin et lâche sa hanche, posant la main de l'autre côté de sa tête, la coinçant contre le mur. Il a envie de jouer. De se brûler un peu. De la forcer à jouer avec lui. De se détruire à petit feu. Encore un peu, un pas après l'autre. Pour le plaisir de se perdre en chemin. De ne plus voir la lumière au bout du tunnel. Il veut qu'elle fasse tomber sa lumière.

Mais elle ne le fera probablement pas. Elles ne le font jamais. Parce qu'elles aiment la douceur de son double, pas le danger de son être. Chacun son délire. Et qui est-il pour le leur reprocher ? Il se penche vers elle, gardant leurs regards accrochés. « ça fait longtemps qu'on s'est plus vus. » phrase banal, sourire banal. Et dans ses yeux le néant. Le Styx aux ombres brûlantes. Le bleu des abysses. Et l'oublie. Pas mal d'oublis.
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Raya Ivanova
bitch queen
Raya Ivanova
bitch queen
Hiboux : 312 Avatar : nina constantinova dobreva. Double Compte : vysenia, the commander of death et zorah, the volcanoe. Crédits : @wildworld, (ava)+ elenagilbertsdaily, (gif)
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Âge : twenty-three yo.
Nature du sang : high-born. (pureblood)
Statut civil : provocante, séductrice et fatale. la jeune fille a cherché durant quatre ans à ne pas être fiancée. aujourd'hui, après ses blessures, après être passée si proche de la mort, elle accepte. elle le sait, elle sera fiancée. et elle s'en fiche en vérité, elle aimerait juste que ce soit un mariage d'amour, plutôt qu'un mariage arrangé.
Patronus : lionne, fière et dangereuse.
Amortentia : elle n'en a jamais respiré les effluves, de ce fait, elle n'en sait absolument rien.

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MessageSujet: Re: (hot) how it felt to hear you scream (raya)   (hot) how it felt to hear you scream (raya) EmptyMar 1 Mar - 19:05

Elle se détestait à l’heure actuelle. Frustrée d’avoir raté son devoir. Elle pensait avoir répondu à toutes les questions de manière scrupuleuse, et elle pensait ne pas s’être trompée. Comme à son habitude, la déesse s’était attendue à recevoir la note maximale. Ce qui n’avait pas été le cas, tout ça à cause d’un point. La note, était selon certains excellentes. Mais pas pour Raya. Raya elle brillait, Raya elle perfectionnait les choses déjà parfaites. Il ne lui arrivait pas de devoir se perfectionner elle-même. Cela lui était interdit. Elle tourne la tête vers sa meilleure amie, sa plus tendre alliée Helena. « tu as faim ? » La sorcière lui répond que non. « suis-moi, j’ai besoin de me divertir. » Un petit rire pousse la sorcière à se retourner vers la blonde. « j’avais cru comprendre. tu penses trop fort aujourd’hui. » son amie avait toujours eu ce don pour comprendre les émotions de la louve. Elle ne comprenait toujours pas comment cela était possible d’ailleurs. Elle qui s’évertuait à être impénétrable, impassible. Elle attrape la première sorcière venue  dans le couloir, et la plaque contre un mur. Ses yeux s’attardent sur son cou, et plus précisément sur le collier en argent et au pendentif de rubis qu’elle porte autour de celui-ci. La déesse sourit. Bien, un peu d’amusement. « j’aime ton collier, donne-le moi. » La sorcière fronce les sourcils. Son regard apeuré, et son palpitant la trahissent, mais elle essaie de garder une certaine contenance. « et en quel honneur ? »  La louve sourit, carnassière. Elle pose son doigt sur les lèvres de la soumise, et doucement caresse sa lèvre inférieure. Elle descend ensuite le long de son visage, jusqu’à l’une de ses clavicules. Son doigt remonte ensuite au niveau de son cou, là où son artère fait suinter les battements venant de son palpitant. « est-ce que tu sais qui je suis ? » La déesse passe une main dans ses cheveux. « la grande princesse raya ivanova. » la princesse en question capte le sarcasme dans la voix de l’imprudente. Elle s’écarte, se tourne vers Helena. « c’est une blague, ou elle est en train de se moquer de moi ? » Colérique, la déesse attrape l’insoumise par le cou. L’adrénaline s’empare d’elle, et elle use de sa force. De la bête qui crie au creux de ses reins. Qui se lèche les babines d’avance, du massacre à venir. Elle la soulève de quelques centimètres. « je serais toi, je donnerai gentiment ton collier avant que je ne m’en serve pour t’étouffer avec. » La sorcière place sa main sur le poignet de Raya, cherchant à s’échapper. « essaie encore. » La sorcière frappe la tête de la malicieuse contre le mur froid de l’institut. « calme-toi, raya. » elle se retourne vivement la louve, et hurle. « ne me dis pas de me calmer. » elle frappe de nouveau la tête de la sorcière, qui sonné, commence à perdre connaissance. La louve la lâche, et laisse son corps tomber sur le sol. Elle se secoue les mains, puis les frotte sur son uniforme, comme pour s’essuyer. Elle capte alors le regard courroucé d’Helena. « je suis désolée.. je ne sais pas.. » La sorcière lui tourne le dos et s’éloigne. La louve baisse les yeux au sol. Ses sautes d’humeurs deviennent de plus en plus invivables. Autant pour elle, que pour ceux qui l’entourent. Elle regarde la sorcière à moitié endormie sur le sol, et décide de la laisser là. Elle ne parlera pas, elle le sait.

La déesse s’éloigne, la mine fière dans les couloirs. Ses cheveux flottant derrière elle, comme une pluie flottante de boucles. C’est une princesse, elle n’a de comptes à recevoir de personnes. Alors tant pis si Helena ne veut plus lui parler. Elle a l’habitude d’être abandonnée par les êtres qu’elle juge cher. Elle s’était promit d’arrêter de s’attacher, d’arrêter de ressentir. Et c’était chose faite. Peu lui importait désormais, que ce que ses envies lui dictaient. Si elle voulait tuer quelqu’un, qu’elle le fasse. Si elle voulait détruire la vie de quelqu’un, que bien lui en fasse. Elle ne s’arrêterait plus à rien pour satisfaire ses moindres pulsions, et pour rester en vie. Mais à quoi bon rester en vie, si on en oubliait le sentiment même de bonheur ? à quoi bon rester en vie, alors qu’elle ne croyait plus à l’amour et aux sentiments. Elle se fait attraper la main et diriger contre le mur, la louve. Et elle manque de lui tordre ses doigts, avant de reconnaitre son odeur. Kjartan. Un sourire malicieux se pose sur les lèvres de la catin. Elle le laisse humer son cou, avant de venir mordre le lobe de son oreille. Elle retient un gémissement, et plaque sa main contre son épaule, enfonçant ses ongles dans la chair qu’elle a réussi à atteindre. « j’ai bien failli briser tes doigts, mais j’ai besoin que tu t’en serves, alors je vais éviter. » Elle le dévore et le déshabille du regard. Elle aime sa présence, comme elle la déteste. Sentiment ambiguë qu’elle semble posséder pour la majorité des Svendsen à la virilité enivrante. Ils l’attirent, comme ils l’a détruisent. Mais c’était différent avec Kjartan. La terrible avait l’habitude d’obtenir tout ce qu’elle souhaitait, et il était l’un des rares à lui faire sentir qu’elle n’était désirée que pour une partie de jambes en l’air. Elle avait l’habitude d’être cette personne, celle qui rejetait le matin après une nuit torride. Après avoir laissé l’autre se vider au creux de ses reins. « j’étais plutôt occupée, repas de famille, fiançailles arrangés. » ouch, elle ne voulait pas en venir à ça mais ses pensées avaient été plus rapide que sa langue. Changement de sujet. « tu vas rester là à me dévorer du regard, ou tu vas venir chercher ce que tu désirais ? » Elle le regarde avec un air provocant et lubrique. Son palpitant de glace se réveille et s’embrase, tandis que ses cuisses, légèrement s’écartent.
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Kjartan Svendsen
maison de thor
Kjartan Svendsen
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Hiboux : 266 Avatar : jake abel. Crédits : myself (ava, signa) ; brothers bright (lyrics)
jake.
Âge : vingt trois déjà, des millions de croix sur les murs d'une prison invisible, cage dorée qui lui enserre le coeur.
Nature du sang : pur, pur, pur. il le sait, depuis toujours, c'est gravé à coups de lames sur ses poignets.
Statut civil : célibataire, probablement bientôt fiancé, il a perdu son coeur dans les flammes du styx.
Patronus : les tâches, le rire sardonique, hystérique, et le dos courbé. une hyène dans toute sa splendeur, toute en nuance de bleu alors qu'elle avance, prédatrice.
Amortentia : sucré doux, c'est une odeur de fruits, de framboises sauvages, de cuir et d'un amour oublié. maternel plus que romantique, il n'a jamais su ce que voulait dire offrir son coeur.

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MessageSujet: Re: (hot) how it felt to hear you scream (raya)   (hot) how it felt to hear you scream (raya) EmptyDim 6 Mar - 22:07

 they can't believe I made you weak
Elle s'offre, la catin, avec son regard de glace et son corps en bataille. Elle s'agrippe, se colle, l'entoure comme une vipère et le fait sien autant qu'il a envie de la dévorer, de la bouffer toute crue, avec une sauce couleur de sang et ses entrailles en accompagnement. Elle est belle, avec son manteau de rage froide, la folie dans ses yeux et le sourire aux bouts de ses lèvres. Elle est belle, quand elle s'ouvre pour lui, quand son corps accepte le sien et qu'ils se fondent, tango endiablé, où même le diable vire au rouge devant les acrobaties. Il la veut. Et il l'obtient toujours, toujours plus fort et toujours plus profond. Parce que dans une autre vie, dans une autre dimension, dans une autre histoire où il est le prince charmant et elle est la princesse maudite en haut de sa tour ; dans cette histoire là, il la sauve, l'épouse et lui fait des enfants jusqu'à plus soif. Parce que dans cette histoire là, y a pas d'apparences, et ils règnent sur l'enfer avec la grâce des souverains des temps anciens, chevaliers courageux et guerrières amazones. Dans cette histoire là, ils ont pas de comptes à rendre. Et dans cette histoire là, ils peuvent se cracher à la gueule et s'aimer encore plus fort. Ils peuvent l'écrire, l'histoire, celle de deux êtres si semblables qu'ils se complètent, se trouvent, se lient et se délient comme les deux tranchants d'une épée parsemée de rubis et d'améthystes. Douce Raya entre ses doigts. Ses mains sur sa taille, son nez contre sa tempe, ses dents autour du lobe de son oreille si légère, si douce, si fragile contre ses lèvres. Il pourrait la lui arracher d'un coup de mâchoire. Mais il n'en fait rien, savourant les réactions des courbes contre lui alors qu'elle cherche son contact. Drogue dure, toujours plus dure quand c'est leurs âmes qui s'entrechoquent.

Sa queue tremble et une main se perd sous les couches de tissus, savourant la chaleur de son ventre, si tendre, chair d'enfant sur un corps un peu trop adulte déjà. Il sourit en l'entendant. « je suis devenu un besoin, maintenant ? » animal, sauvage, instinctif. Besoin primaire, l'acte en lui-même est ancestral. Et leur envie date depuis tellement longtemps. Il sait plus, il a oublié, le début, les premières fois. Seules restent les derniers, ceux gravés, ses gémissements et ses griffes qui lacèrent son dos. Douce raya, sauvage raya. Aussi complexe que lui, aussi fière que lui. Aussi séductrice que lui. Un jeu dangereux, et deux joueurs expérimentés. La partie corsée. L'envie exacerbée. Il rigole pour de bon, ses dents parcourant la peau de son cou, la naissance de son épaule, repoussant le tissu sur son chemin pour mieux faire frissonner la peau de satin. « ta vie ne m'intéresse pas, raya. Trouve moi juste une place dans ton agenda. » il peut pas s'en empêcher. La titiller, l'ennuyer, la casser. Il n'est pas le prince charmant. Elle n'est pas la princesse en détresse. Il est le monstre sous le lit, et elle la louve dans la nuit. Deux cauchemars qui se croisent sous l'ardeur rougeoyante de l'aurore. Deux âmes trop sombres pour le jour qui se cachent dans les tréfonds de leurs êtres. Et qui, parfois, jouent à cache-cache sur le terrain de l'autre. Pour s'attraper. Encore un peu. Juste une fois. Et une autre. Et dix autres. Jusqu'à s'oublier. Et se brûler.

Elle exige, la déesse, et il donne un coup de langue sous son oreille avant de la retourner, la plaquant contre le mur, son torse couvrant son dos, son visage dans ses cheveux. Inspirant son odeur à s'en cramer les poumons. Son souffle s'abandonne et il passe ses mains sous l'uniforme, sous l'élastique en haut. Coincés entre le mur et elle, enfermés sous le tissu, ses doigts se perdent et trouve ce qu'ils cherchent, dévorant l'intimité, savourant la chaleur, s'appropriant ses gémissements en trouvant leur rythme. Il presse sa trique contre ses fesses et gronde doucement. Un peu animal, loin d'être dompté, monstre enfermé dans sa boîte. L'envie le fait se tendre, mais il a envie de rire. Il entend le bruit derrière lui, les gens, tout ces gens, qui pourraient les voir, les arrêter, leurs parler. Mais il ne s'arrête pas. Parce qu'il s'en fiche, parce qu'elle ne veut pas, parce qu'il se dit que ça l'amuserait. Que quelqu'un essaie de les empêcher, de les arrêter. De les séparer. Personne ne comprend, personne ne cherche, personne ne se glisse entre eux, dans leur tourbillon. De sensations, de guerres, de promesses jamais prononcées. Offre toi, raya. Sa main libre passe sous le haut, redécouvre les courbes, les rondeurs, la douceur d'une peau tâchée. Maudite, salie. Par la luxure, pour l'instant, alors qu'il dévore des doigts cet être aux milles facettes. Toute crue, à point, brûlante comme le jour. Sur ses doigts, il la sent et la sert. Il murmure à son oreille, démon avec ses cornes et ses crocs acérées. « t'en as envie, princesse ? Envie de te laisser avoir, encore une fois ? Envie que je te prenne ici, devant l'école entière, sans qu'ils ne sachent rien ? Sans qu'ils n'entendent tes cris et tes pleurs alors que tu te rends ? » Il rit doucement, tout doucement, pour elle. Il est à elle, pour l'instant, pour le moment, pour cette bulle hors du temps où il y a eux, et le monde.  « ou tu préfères que j'arrête ? Il est encore temps. » Il mordille sa peau, résistant à l'envie de la marquer – pour l'instant. Se contentant de marquer son esprit au fer rouge, brûlant, indolore. Ou presque. Il garde son sourire, parce que dans le fond, même dans l'enfer, même dans les tornades, même dans la tempête ivanova, il joue. Il joue son rôle, il joue sa vie. Marionnettiste de son siècle. Et elle est douce, si douce, quand les fils l'entourent et que son corps ploie sous ses doigts. Elle est sienne. Il chasse les visions érotiques d'une raya attachée sur son lit et la sert contre lui, enfonçant ses doigts pour lui tirer plus de réactions. Maître de lui. Un peu trop calme. En sécurité derrière son masque.  
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