- tell me we're not crazy, you and i -

nom, prénoms : Gavaudan n'est que le reflet de tempêtes et désastres, de malédictions qui dans la généalogie, se répètent inlassablement. Des châtiments murmurés dans la peine, dans la souillure d'une lignée qui, infirme, sait son temps compté. Rhapsody, soufflé par les lippes éreintées dans un dernier souffle à la chaleur apaisante, le mot final d'une mère qui a donné sa force et la dernière once de courage pour offre la vie, l'épée de Damoclès qui trône dangereusement au-dessus de son crâne marqué par la faucheuse insatiable de Gavaudan. âge : Trente neuf à vivre dans une dynastie où aucune place n'est sienne, ou rien ne peut être pris pour acquis. Il n'est que le pantin des grands maîtres, des suprêmes qui dans la minutie, manipulent ceux qu'ils voient comme sous-fifres. Des années qu'il fuit, des années que de ses jambes fatiguées, il survit et aide ces autres qui lui ressemblent, qui veulent une liberté que l'on ne veut pas leur donner. date, lieu de naissance : Londres (Grande-Bretagne).  origines : Français de par son paternel, l'accent qui roule sur la langue et cette dernière qui cogne le palais dans les syllabes brutales, des racines qui se sont plantées en lui pour ne jamais en ressortir, les brindilles qui ont planté leur pointe dans chaque organe. Anglais du côté de sa mère, l'oubliée. Celle qui ne lui a jamais appris à prononcer un seul mot de cette langue natale, celle qui n'a jamais pu lui parler de traditions et coutumes habituelles des terres qu'il n'avait jamais rencontré, l'Angleterre la douce délaissée. nature du sang : Pur se veut le grenat qui coule dans les tuyaux. Saillantes, les veines sont enviées comme haïes par autrui. Le fardeau, la bénédiction, le contraste d'une seule et unique chose qui le définit et qui ne devrait pas avoir tant d'impact sur la façon de le voir, de le caractériser. Un sang dont il n'a désormais que faire, sous la façade inchangée du suprême dont il se donne le rôle alors que les convictions ont changé. statut civil : Marié à celle que l'on a longtemps voulu piétiner, rouler dans la boue pour qu'elle ne soit réduite qu'à cet état initial de crasse, de saleté qui souille les ruelles de cette impureté rebutante, répugnante. L'envie de régurgiter. Et dans la maculée, il a trouvé la douceur qui se mêle à l'entêtement. La silencieuse en celle qui sans bruit, criait pourtant tous ces maux auxquels elle faisait face et qui, dans cette soif de libération, dans cette insatiabilité d'avoir toujours plus de délivrance, enlevait les chaînes des poignets d'un homme s'étant toujours cru captif de coutumes familiales. profession : Vendeur d'esclaves, il cède les raretés trouvées  et demandées, convoitées. Il vadrouille ici et là, entre montagnes et forêts, marais et lacs pour mettre la main sur les précieux afin de les revendre à des prix exorbitants, presque offensants. Derrière l'action se cachait autrefois l'indifférence du sort qui leur était prédestiné, aujourd'hui, la machination se tisse dans les paroles d'une femme, manipulatrice et persuasive qui dans les mots convainc subtilement, ingénieusement, de venir en aide aux damnés de la même façon qu'il l'a secouru. maison : Baldr. La personnalité qui se calque aux attentes du camp adressé, le rêveur aux souhaits désormais brisés par les paroles qu'il a pensé insensées. La recherche de l'harmonie, de la paix, d'une sérénité que les maîtres ne veulent pas donner, avides et cupides, ceux qui veulent dans leurs paumes l'entièreté du monde et qui sont capables d'une pensée irréfléchie, de détruire les terres pour leurs désirs personnels dont l'assouvissement doit être total. Durant de longues années il a cru l'objectif impossible, cet idéalisme qu'il avait ressenti et éprouvé dans la jeunesse inconsciente et naïve. Le juste qu'il voulait, rompre les cordillères des insignifiants pour leur pourvoir un libre arbitre tant ambitionné. baguette : écrire ici. patronus : Hérisson. epouvantard : Son père. amortentia : L'effluve de l'exquise, de la rose mélangée à un soupçon d'exotisme, la vanille qui caresse les narines de sa senteur peu commune. Ça le berce, ça le détend, ça l'éteint d'une fureur qu'il a longtemps pensé démesurée et incontrôlable. groupe : Empty chairs at empty tables.